Que dire d’autre que ce qu’écrivait Valérie Toranian dans une de ses dernières chroniques de la Revue des Deux Mondes.
« Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Barack Obama a choisi. Téhéran est un mal relatif comparé à la barbarie de Daesh. Les diplomates iraniens et américains actuellement réunis à Lausanne semblent prêts à jouer la dernière manche de la discussion autour du programme nucléaire iranien. Objectif pour le chef de la Maison-Blanche : assouplir sa relation avec l’Iran qui, à ses yeux, est sur la scène moyen-orientale la seule puissance capable de stopper l’avancée de Daesh.
L’Amérique sait que ses frappes aériennes ne suffiront pas contre l’État islamique. Comme il est hors de question pour elle d’engager des troupes au sol, l’Iran semble bien être l’unique clé de la résolution du conflit.
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