La première fois que je le vis, ce vieux petit bonhomme, appuyé sur sa canne, il prenait un pain que lui tendait Adeline, ma boulangère. Quelques mots familiers furent échangés entre eux, à cette occasion, qui signalaient une longue et amicale fréquentation. Ils suffirent pour que je reconnaisse instantanément une langue et un timbre qui longtemps sonnèrent à mes oreilles. Celle de mon grand père paternel, le dimanche, en famille, ou sur des chantiers, l’été, quand j’y travaillais en sa compagnie, manoeuvre d’occasion – pour financer la rentrée scolaire – sous la direction de mon père, alors contremaître.
Jeudi matin , sur France Info : «Un ministre, en 2014 ou en 2015, n’est pas quelqu’un qui est payé pour lire des livres chez soi. C’est vrai que c’est important, mais je pense que ce que les Français, les auteurs et les artistes attendent de moi, c’est que je défende leurs intérêts. Un ministre de la Culture doit défendre la culture et non sa culture.» Sur le fond, elle n’a pas tort. On ne demande pas au ministre des transports de savoir conduire un TGV, comme à celui de la Défense de piloter un Mirage. Mais à suivre son raisonnement on pourrait en conclure que, pour défendre la Culture, il n’est pas nécessaire d’en posséder et d’en entretenir quelqu’une, la sienne ou celle que l’on présente en général comme commune.
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