Ils sont jeunes, entreprenants et veulent être entendus dans le jeu politique narbonnais…
Ils sont jeunes, actifs, entreprenants, aiment leur ville et leurs quartiers. Des idées, des propositions pour y mieux vivre, ils en ont plein la « tête ». La première d’abord : se faire respecter. Et refuser le paternalisme politique des partis « officiels » ; en contester leur monopole de l’expression politique. Ne plus se soumettre, troquer des bulletins de vote contre des emplois, des aides, des logements… toujours promis pendant les élections, jamais donnés après. Ils sont jeunes, entreprenants, ont des projets pour leur ville et leurs quartiers, veulent « garder espoir », lutter contre l’abstention, le repli sur soi, la frustration et le mal-être. Jeudi 21 mars, à la Maison des services de Saint-Jean Saint-Pierre, Salem, Okan et Zoubida n’ont pas prononcés ces mots, mais leur message sonnait les mêmes thèmes. Les émissaires, les « auditeurs libres » des partis « officiels »étaient présents dans une salle comble. On les comprend, les municipales approchent et rien de ce qui « bouge » dans la cité n’échappe à leurs antennes. Je ne sais ce qui va advenir de ce « mouvement citoyen narbonnais » : se fondra-t-il ou pas dans un jeu d’alliances (et avec qui), jouera-t-il seul sa partition l’année prochaine ? Trop tôt ! Ce que je sais par contre, est qu’avec cet acte de volonté, une ancienne manière de faire de la politique municipale est peut-être morte. Dans l’esprit de ceux qui la subissaient, à tout le moins. Et c’est tant mieux !