Le croquis de la semaine de Denis Carrière: Une belle atmosphère de taverne grecque au « Pavillon », à la Nautique, face à Bages. (Il n’y avait aucune voiture sur le parking réalisé il y a peu de temps, par des âmes charitables, devant cette belle terrasse…)
C’était dimanche, la SNN tenait son Assemblée Générale. La première depuis l’arrivée d’un nouvel équipage conduit par Robert Déjean. La main sur la barre, son capitaine et ses matelots voulaient illico envoyer par le fond un chef et son « resto », ainsi que des passionnés de la « bonne chanson » française. Depuis, la bataille en sourdine continue… C’est ainsi que le Nautic’chant (1), qui vivait sa vie de petit centre culturel dans le quartier de la Nautique, pour le plus grand plaisir de ses adhérents, sympathisants et spectateurs, vient de recevoir, par lettre avec A/R du 17 février, une sommaire mais virile sommation de quitter le lieu de ses musicales soirées… au mois d’avril 2016.
Très bel article deVincent Pousson, une référence, sur « le Pavillon » de la Nautique, dans son tout aussi remarquable blog. À lire dans son intégralité!
Extraits:
Sur le lieu:
Une bonne nouvelle est venu gentiment réveiller ce lieu un rien décati. La concession de l’unique bistrot du port a été confiée à David Moreno, figure de la gastronomie languedocienne, amoureux transi, romantique, de ce bout de Narbonnaise. Et, en avril dernier, pour fêter le printemps, Le Pavillon (c’est le nom de l’établissement) a réouvert ses portes. Succès immédiat. Il faut dire que l’oiseau n’est pas tombé de la dernière pluie, il sait ce que c’est qu’un beau bouclard, et là, il en a fait un très beau. Oh, pas dans le style tapageur, provincial à outrance, « déco », qu’on repère si souvent dans les environs. Du modeste, du sentimental, chargé de souvenirs patinés, chinés, comme de vieilles tables de formica. En fait, quand on entre au Pavillon, on a l’impression que le lieu a été conservé intact, comme lors du dernier passage de Lino Ventura et Michel Constantin. On s’y sent bien.
À lire certains commentaires faits sur mon dernier billet relatant, pour m’en indigner,les agissements de « certains sociétaires » de Port la Nautique, pas tous, heureusement, le drapeau blanc n’est pas prêt d’être hissé par l’équipe dirigeante de la Société Nautique. L’irrationnel, couvert par le silence de nos élus, est désormais à la barre, et l’horizon d’une « sortie par le haut », voulue par le président de l’association « À Tout De Chant » et les gérants du restaurant « le Pavillon », tout deux ciblés, semble, en effet, bouché. Mais plutôt que de revenir sur « ces évènements », je voudrais, ici, très rapidement, en élargir la portée et monter en quoi, indépendamment des faits eux-mêmes, ils sont, de mon point de vue, tout à fait représentatifs d’une certaine « culture » locale . De l’aménagement du littoral dans les années 60, et du mépris affiché alors, et encore aujourd’hui plus insidieusement, des touristes; jusqu’à la manière dont furent traités, dans un passé récent, les De Pouzilhac et Berbizier alors aux « manettes » du RCNM – comme aujourd’hui les patrons australiens de ce club – bien des points communs avec ce qui agite les esprits à Port la Nautique depuis le changement de direction peuvent être relevés. Notamment le culte de l’entre-soi, le refus et la peur du changement, la crainte de « l’étranger » ( économique, social …). Dans cet « éco-système narbonnais, entretenu par quelques grandes « familles », pas seulement biologiques, qui monopolisent les pouvoirs, règne en effet un mélange paradoxal de complexe d’infériorité et d’arrogance qui bloque malheureusement toutes perspectives de renouvellement et de développement. Et ce dans tous les domaines! Je ne dis évidemment pas que la seule et simple reproduction de l’existant est souhaitée, mais que, dans l’esprit de nombre de nos décideurs et de leurs troupes, elle imprègne encore fortement les esprits. Jusqu’à considérer, dans des cas extrêmes comme celui de Port la Nautique, que le domaine public est la propriété « privée » de quelques nauticards, de leurs familles et leurs amis … Et que toujours elle le restera!
Eh bien, c’est fait. Je croyais qu’un armistice avait été « signé », que le seul montant du loyer versé par le gérant du resto « Le Pavillon » était contesté; que des discussions – que je ne connais pas , encore! -, ou des promesses de discussions, étaient, ou allaient être ouvertes avec l’intéressé; que Didier Mouly s’inquiétait de cette « clochemerlienne » situation; que son souci, de maire et de concédant, de défendre et de créer de l’emploi « marchands » – 6 sont concernés -, de promouvoir ce site aussi, l’avait emporté sur des passions privées d’un autre âge; qu’avaient cessé de circuler d’étranges et inquiétants propos anonymes sur ma personne, comme d’insistantes rumeurs sur de prétendues malversations juridiques et financières; que leurs courageux colporteurs avaient des éléments de preuves à l’appui de leurs « dires »; qu’ils les communiqueraient publiquement et engageraient des poursuites judiciaires contre les anciens dirigeants de la SNN et le « Pavillon »; que et que et que…
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