Hier donc, avant même l’arrivée du Président de la République à Montluc pour rendre hommage à Jean Moulin dont on commémorait le 80e anniversaire de son arrestation à Caluire, une casserolade avait démarré en début d’après-midi aux portes du périmètre de sécurité établi par arrêté préfectoral. Et en début de soirée de ce même 8 mai, sur une chaîne de télévision du service public, Sandrine Rousseau déclarait, à propos de la réforme des retraites : « On est en train de détruire ce pourquoi des Jean Moulin sont morts. » Ainsi, en ce jour du souvenir et d’hommage à la Résistance et aux combattants des forces alliées, plutôt que le Chant des Partisans, on a pu entendre, rapportés par des médias complaisants, la cacophonie casserolière et les propos délirants de carnavalesques « insoumis ». Un sinistre concert où la bêtise obtuse des uns rivalisait avec l’indécence de tous. Il faut que je le dise ! Hier, devant cet indigne et désolant spectacle, j’ai éprouvé de la honte. Honte, en pensant à tous ces déportés et fusillés pour fait de Résistance ; et à mon grand-père maternel en particulier, à ses combats, à sa déportation et aux souffrances endurées pendant et après son enfermement dans le camp de Buchenwald. Mais comment, comment cela est-il donc possible, songeai-je alors dans un mouvement d’humeur et de colère froide.
La novelisation de l’info, politique surtout, a besoin de personnages clivants et transgressifs, disais-je à mon voisin de zinc. Et ceux qui font métier de scénariser l’info-divertissement se foutent de la représentativité ou de la compétence de leurs interlocuteurs, croyez moi. Pire, voyez-vous, ces qualités sont à leurs yeux de gros défauts synonymes de baisses d’audience et de pertes financières. Non ! Les profils recherchés par ces marchands de fadaises sont du type, façon de parler, de Sandrine Rousseau. Vous ne l’aimez pas ? C’est vrai, elle ne représente électoralement personne et débite des sottises, mais on lui tend toujours micros et caméras matins, midis et soirs. C’est une personnalité marginale et clivante, et cela suffit ; et elle en jouit de surcroît ! Notez que, dans cet écosystème, éditorialistes et journalistes, font bon ménage aussi avec les stars du monde des spectacles : cinéma, théâtre et autres arts du vivant. Ce qui n’a évidemment rien de surprenant. Leur métier est un art du travestissement qui les prédispose naturellement à ce jeu d’illusions et d’apparences. Les « comiques » n’éditorialisent-ils pas avec succès dans les journaux radios et télés ? Des façons de faire qu’on observe aussi sur les réseaux sociaux. Comment vous n’êtes pas sur Facebook ? Vous y verriez alors des « amis » sociologues, philosophes, écrivains d’intention ou reconnus, hauts fonctionnaires à la retraite… critiques du capitalisme et du « néolibéralisme », ou pas d’ailleurs, se lâcher en outrances et bêtises. Ça paye en like, disent-ils. Ce qui démontre, s’il le fallait, que, sur ce média social, en tout cas, l’intelligence et le savoir s’accommodent de ce genre de méthodes. Ah ! que je vous dise, les martinets ne volent plus en solitaire. Il était 8 h 30, 9 heures peut-être, je les ai vus tournoyer en nombre, dans un ciel encore en partie nuageux. Dans les jours qui viennent, ou ce soir, qui sait, ils raseront en bandes filantes les toits de la ville. Je les verrai alors de ma terrasse foncer à hauteur d’homme dans ma direction pour, au dernier moment, s’élever en criant dans les airs. Quel spectacle fascinant ! Vous voulez un autre café ?
Marine Tondelier, la cheffe des Verts, hier, à Paris, à la manif sur les retraites a osé : « Plus les riches sont riches et plus les pauvres sont pauvres… » Plus il fait froid et moins il fait chaud, aurait renchéri Sandrine.
À Montpellier, un dénommé Saturnin, SEDF (sans emploi ni domicile fixe) , a volé un fourgon rempli de matériel sur le tournage de la série « Un si grand soleil ». Cinéphile, Il avait froid, s’est-il excusé.
Un homme armé, aperçu près d’une banque à Lodève, s’est rendu au musée de la ville avec une arme de collection. Au dépôt, il a reconnu les faits tout en invoquant son innocence.
Après s’être échappé de la prison de Béziers et fait du stop, à défaut de trains bloqués en gare par des grévistes, ce spécialiste du vol à la tire est finalement monté dans une voiture. Elle était hélas ! conduite par des policiers en civil.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]