Le 27 de ce mois. Il écrit sur sa page Facebook : « départ pour les Seychelles », et reçoit des brouettées de « J’aime ». Sitôt arrivé, il nous montre ses photos, qui suscitent une flopée de commentaires et des nuages de « coeurs rouges ».
Le réalisateur Yves Jeuland a filmé Georges Frêche pendant sa campagne régionale de septembre 2009 à mars 2010: son dernier combat électoral. Un documentaire admirable, fascinant.
Une leçon sur une des façons de concevoir et de vivre la politique qui tient toute dans ce postulat frêchien énoncé devant ses étudiants : « Les électeurs sont des cons. » Précepte que son directeur de cabinet Frédéric Bort lui rappelle avec la fougue du courtisan (un dircab n’ayant d’autre fonction que de renvoyer à son patron l’image qu’il se fait de lui-même): « Il faut mentir, sortir des chiffres avec de l’aplomb, dire que vous avez fait le double, etc. C’est ça qui compte, c’est l’essentiel. En période électorale, n’importe quoi peut se dire et peut être accrédité de la même manière, alors même que c’est faux. »