
Un promeneur en serviteur zélé d’une royauté canine…

Me 21.5.2025
Hier après midi, une scène qui aurait pu s’échapper d’un chromo d’antan. Un homme pousse une de ces carrioles enfantines dont on attend, par réflexe atavique, qu’elle dissimule un enfant. Il marque une pause au bas de la promenade des Barques. Nulle layette ne garnit l’alcôve mobile, mais bien un petit cabot, affairé à se composer une majesté de souverain en exil, juché sur son trône de pacotille. Notre homme arbore l’allure nonchalante d’un chambellan au vestiaire fatigué. Et le canidé, sans aboiements intempestifs observe l’agitation citadine d’un regard impérial.
Ainsi donc, l’humble promeneur, poussait un landau comme on pousse un destin, en serviteur zélé d’une royauté canine.
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