Une ordonnance post Covid pour le festival de « Mon corps trésor », le 17 septembre à Moussan.
Mon ami Philippe P. * est médecin. Il m’a envoyé, ce matin, par courriel, son ordonnance. En objet : « La Covid est sensible à l’humour, elle peut en crever ». Il m’avait trouvé la veille, au téléphone, las et d’humeur morose. J’ai donc ouvert son fichier PDF joint, et lu ceci :
L’association narbonnaise « Mon corps trésor » organise son premier festival le 17 septembre à Moussan. Les visiteurs pourront participer à des « ateliers et des animations : fabrication de serviettes menstruelles lavables, d’une broche vulve, d’un cyanotype. » D’autres, mais sans réservation, seront aussi proposés : « café ménopause, ateliers arbre de vie, ayurvéda, danse sensorielle et biodanza, yoga, écriture, automassage… » La prise de selfies « rigolos avec des accessoires dans le « cli (pho) to … » sera autorisée. Deux spectacles en soirée clôtureront ce festival : « Les Monologues du vagin avec Catherine Coole, et une prestation de Free bird cabaret, chant, danse, effeuillage burlesque… » Un festival qui s’adresse à toutes les femmes et les hommes, car, précise son organisatrice, psychothérapeute de profession : « il n’y a pas d’âge pour faire sauter les verrous et découvrir de nouvelles pratiques corporelles. » Source : La Dépêche du Midi.
Sous sa signature, il a ajouté : « J’y serai ! Il y aura aussi des cours de barbecues dégenrés. Sandrine Rousseau devrait les diriger. Enfin, je crois ! Bien à toi visage pâle ! Fais sauter les verrous !
* Si le festival évoqué est bien annoncé par la presse dans le paisible village de Moussan, cette correspondance étant le fruit de mon imagination, toute ressemblance avec des noms existants serait purement fortuite.
Illustration : Reproduction de la Vénus de Willendorf.
Rétrolien depuis votre site.