Une phrase de Georges Frêche !

 

 

Orages_d-acier.jpg

 

Cette scène: un début d’après midi, à la terrasse d’un café à deux pas de la préfecture de Montpellier. C’était en 1985, au début de l’automne, il faisait beau.  Georges Frêche, le jeune maire de Montpellier, alors, dominait de son physique, de son verbe et de sa gloire le petit groupe que nous formions avec deux ou trois de mes collaborateurs. Je venais de prendre mes fonctions, depuis deux mois à peine, à ce qui n’était pas encore le Conseil Régional et dont Georges, c’est ainsi que nous l’interpellions, avec le tutoiement d’usage, était le puissant Vice-Président. Cette scène, et cette phrase surtout par lui jetée sur la table, sont toujours présents à ma mémoire. Elle fit bien rire Jacques, qui pigeait à l’époque aux  » Echos  » et me fut complaisamment présenté comme le meilleur des journalistes régionaux, cette triviale saillie. Hier, lisant André Blanchard , je l’ai retrouvée, et avec elle son véritable auteur, page 179 de son dernier carnet   » À la demande générale  » . La voici :  » Paris est comme une femme et comme les femmes elle ne se donne qu’au vainqueur « . Avec Montpellier dans la bouche de Georges, cette phrase, je la trouvais hier comme aujourd’hui consternante.  Elle est de Jünger et on peut la lire dans   » les journaux d’Occupation « . C’est de la virilité en chaleur, écrit Blanchard. Elle cadre bien avec le dada de ce guerrier: l’éloge de la force, ajoute-t-il. Que dire d’autre, sinon qu’elle dit beaucoup des hommes politiques, de leurs profondes motivations…

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Commentaires (3)

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    pibouleau

    |

    Quelle puissance allégorique le Georges 1er de Septimanie

    De la spiritualité en politique : Frêche l’incarnait

    J’en suis émerveillé! Merci au disciple Santo de nous rapporter ces saints propos

     

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    marti

    |

    Non je ne suis pas très loin ( Villeurbanne) mais, sans faire de catastrophisme, dans une situation assez précaire ( je ne me lamente pas, ma grand mère paternelle femme d’infinies ressources et
    sagacité me disait ne te plains pas ça pourrait aller plus mal) D’ailleurs si je trouvais sur Narbonne un logement  (une chambre avec sanitaires me suffirait) à conditions financières « au
    minima je susi preneur)

    [email protected] 

    On ne sait jamais vais-je peut- être rencontrer une main secourable qui me donnera la main. J’ai capacité à rendre bien des services et souhaite reprendre ,dans le cadre des activités artistiques
    qui font partie de mon patrimoine mon numéro de cabaret avec l’aide d’un musicien

    Mes plus amicales et néanmoins tropicales salutations

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    roques

    |

    Tu veux parler de Jacques Molenat, indéfectible soutien de Frêche ? Alors, ce Jacques là est resté bien fidèle au maître de Montpellier. Mais
    Georges n’est plus là et le moins que l’on puisse dire, c’est que lenoveau régional est en baisse..

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