Vert désir.
l’Eccla (l’association Ecologie des Corbières, du Carcassonnais et du Littoral Audois ) fait pâle figure. Ses lumières ne sont pas parvenues jusqu’à l’hôtel du département, à Carcassonne, et le projet de plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés soumis à enquête publique depuis le 18décembre lui semble donc manquer de pimpant (voir l’Indépendant de ce jour.)
Maryse Arditti, son ancienne cheftaine, a pourtant ses entrées dans la capitale Cathare. Il est vrai qu’en ce moment les relations entre les Verts de la Région, au groupe desquels elle appartient, et ses alliés socialistes et communistes présentent les couleurs les plus vives de l’arc en ciel. Elles passent du rouge sang au vert de rage. Et réciproquement. C’est bien simple, leur président, G. Frèche, ne peut plus les voir en peinture après que Maryse ait eu le toupet d’exiger sa démission. Il trouvait, notre George régional, qu’il y avait un trop grand nombre de noirs chez les bleus.
Mais je m’égare! Revenons plutôt à nos ordures ménagères et retenons la lumineuse idée d’ECCLA qui, en application du vertueux, et révolutionnaire, principe, probablement établi par Monsieur de la Palisse, selon lequel "le déchet le moins cher et le plus facile à traiter est celui que l’on ne produit pas", propose d’établir une redevance "ordures ménagères" proportionnée à la quantité produite.
Une inspiration quasi divine. Et de surcroît créatrice d’emplois puisqu’il y faudra bien quelques milliers de personnes pour surveiller et peser chacune des poubelles sorties chaque soir par nos insatiables pourvoyeurs de décharges publiques. Sauf à régler une bonne fois pour toutes le problème en demandant à nos ouailles audoises de ne plus rien « bouffer ».
A bien y réfléchir, rôde dans l’inconscient de nos Verts un vrai désir d’éradication de cette malfaisante espèce, ce prédateur qu’est l’homo-consommaticus.Un gibier abondant en ces périodes de fêtes…
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