Alain Finkielkraut : » La France ne s’est pas faite en un jour »
Dérangeant mais nécessaire A.F ! J’avoue ne pas comprendre la réaction épidermique de certains internautes sur ma page Facebook. D’une violence inouïe , et dans des termes qui rappellent le style, si je puis dire, de ceux qui servent de qualificatifs aux mêmes pour stigmatiser un homme et une pensée qui n’abdique en rien à la doxa régnante. C’est cette disposition d’esprit qui m’attire chez ce philosophe . Je dois dire aussi que la violence répétitive des attaques dont il est l’objet , loin de m’en éloigner au contraire m’en rapproche. Que je précise aussi que je ne partage pas toutes ses analyses, que ses emportements parfois m’irritent ; que sa nostalgie d’une France qui n’est déjà plus, toujours présentée dans une » belle langue cependant » , m’agace et m’oblige à la penser dans des termes qui le rejoignent et m’en éloignent tout à la fois.
Jacques Julliard , en 2008, dans «L’argent, Dieu et le Diable» (et avec comme sous-titre : «Péguy, Bernanos, Claudel face au monde moderne») publié chez Flammarion, plaidait bien la cause , lui aussi, de ceux qui , surtout à gauche, étaient censés appartenir à cette improbable mais diabolique «France moisie». Eh bien, c’est dans le même état d’esprit que je lis Finkielkraut …
Mots-clefs : bernanos, claudel, Finkielkraut, julliard, peguy
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