Annie Saumont. Koman sa sécri émé ?

   

Photo : Le Monde.

 

Devant ma tasse de café (bien chaud), comme ce matin (très tôt), lecture de quatre ou cinq nouvelles d’Annie Saumont. Trois, quatre pages chacune seulement, mais d’une grande densité. Pour les amateurs de ce genre littéraire, son style, son imaginaire et ses thèmes la rapprochent de Raymond Carver : le maître américain ! Rapide, incisive, rien ne lui échappe des peurs, des troubles et des angoisses de personnages aux identités floues, déboussolés, paumés, mal dans leur peau voire carrément tordus. Pas de mièvres bluettes romantiques : des histoires de vie dans lesquelles on parle aussi d’amour, de tendresse. Certaines de ses âmes grises, longtemps, occupent l’esprit ; qu’il m’arrive de croiser au fond d’un bistrot, un soir de « fête » ou tout simplement au coin d’une rue. Quand ce n’est pas devant mon miroir… Le titre de ce recueil *, posé sur ma table, est tiré d’une des dix huit brèves histoires, le composant : « koman sa sécri émé ? ». Très courte : deux pages. Son titre ? SMS ! Un petit bijou : drôle et cruel…

   

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  * Koman sa sécri émé ? Annie Saumont. Julliard 2005 (163 pages).

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