Après Narbonne, Didier Mouly conquiert le Grand Narbonne…

 

Le 8 juillet, j’écrivais un billet au titre explicite : « Pourquoi Didier Mouly devrait être élu à la présidence du Grand Narbonne ». J’y analysais les raisons et les stratégies des forces en présence, et expliquais que Didier Codorniou et ses amis, vaincus avant même d’avoir livré bataille *, le maire de Gruissan et ancien premier vice-président de l’Agglo, avait intérêt à ne pas compter ses voix le jour de l’élection, au risque d’une sévère et humiliante défaite. Ce qu’il fit en se retirant. Je risquais alors l’hypothèse d’une absence de concurrent  « sérieux » et déclaré, face au maire de Narbonne et ses alliés : Guillaume Héras, Henri Martin et Christian Lapalu. Ce qui advint, pour l’absence de « sérieux », avec la déclaration de candidature, au nom des amis de Didier Codorniou et Edouard Rocher, de Magalie Vergne, la maire de Névian. À la sortie des urnes, aujourd’hui donc, et comme prévu, 18 voix sur 77 se sont portées sur elle, contre 57 pour Didier Mouly. Je dois dire quand même que, de cette candidature et défaite humiliante annoncée, je n’en comprends toujours pas les raisons, politiques à tout le moins. Bien que ! Mais bon, cela est déjà de l’histoire ancienne. Retenons aussi, que les stratégies de division et de batailles d’egos, à gauche et au centre, sur Narbonne, se sont payés cash au Grand Narbonne. Et que, l’expérience aidant, le maire de Narbonne, contrairement à l’élection de 2014, a très bien préparé et joué le « coup ». 

* « Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre. » Sun Tzu : L’Art de la Guerre. 

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Commentaires (7)

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    Martinez

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    Sans doute Michel , mais tu aurais pu écrire surtout « À vaincre sans péril, victoire sans gloire ». Il est plus facile d’atteindre les étages avec l’ascenseur qu’en gravissant par l’escalier de service. Nous n’avons vraiment pas la même notion de ce que signifie le mérite.

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      Michel Santo

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      Je ne porte pas de jugement moral, dans cette affaire. J’analyse, à froid, après, chacun est libre d’en tirer réflexions, points de vues, appréciations etc…

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    Dumas

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    Bataille d’Ego partout, contre contrat social et politique.
    De « service aux citoyens » le mandat politique devient une mise en scène médiatique.
    De parole donnée on passe très vite à parole reprise . Du vol !.
    Le « Politique » en est là.
    Le Maire, au fil du temps, est devenu l’employé du Préfet.
    L’Administration Jacobine a le pouvoir sans conteste possible.
    L’élu, quel que soit le niveau, est noyé sous les règlements administratifs, les agences d’Etat, les délégations territoriales… le tout sous contrôle Préfectoral.
    Ajouter à çà la bataille d’Ego et le tableau est complet!
    Ne me demandez pas ce qu’il faut faire.
    Michel Jonatz répondrait : « Changer tout ».

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    Martinez

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    Je comprends Michel mais ce n’est pas une analyse que tu présentes , mais un constat. Je trouve malsain qu’un individu qui n’a rien prouvé puisse se « payer » une écharpe de Maire. Mais que fais-tu de la méritocratie, n’es-tu pas un fils de Cervantes? Je songe souvent que nous avons les mêmes racines et nos deux branches ne portent pas les mêmes fruits. Je ne suis pas Don Quichotte , je songe à ma ville et ce que les générations futures penseront de nos trois dernières décennies. Pas de quoi pavoiser Michel .

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      Michel Santo

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      Je ne pavoise pas. Je constate ! Et j’avais depuis longtemps cette situation …

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    Martinez

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    En fait d’analyse il s’agit d’un constat . On ne devient un chef en se livrant à des manœuvres, des marchés secrets, des compromissions secrètes , des manipulations, mais par son mérite ou en présentant un bilan honorable. Ton analyse devrait être claire en expliquant le pourquoi et le comment. Tu avais rédigé un billet sur Bertrand Malquier qui avait été pressenti pour la Présidence . En toute objectivité, connaissant les deux hommes c’est Bertrand qui est le plus apte. Il faut aussi tenir compte de l’âge , Mouly est trop vieux . Un DRH aurait fait le choix Héras/Malquier pour dynamiser le GN. Il faut dépoussiérer Michel notre Agglo en a bien besoin. Avec du vieux on ne fait pas du neuf.

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      Michel Santo

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      J’avais expliqué alors les raisons politiques du retrait de Malquier…

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