Samedi dernier, Didier Mouly faisait son théâtre. Dans son rôle habituel ! Celui de Tartuffe. Sur un parvis – de sa compétence – aux marches défoncées (1), sous un soleil de plomb et devant un public – petit – anesthésié, il a éreinté la gestion de la Scène Nationale – déficitaire – par Jacques Bascou – qui ne la gère pourtant point, même s’il elle est dans « ses compétences » et qu’il l’a finance ! Programmer une salle multimodale à 20 millions d’euros dont la gestion sera structurellement déficitaire, elle aussi, et demander au président de l’Agglo de lui refiler le Théâtre, pour le mieux gérer, c’était gonflé tout de même… Et il a osé ! Sa solution ?
Un de mes lecteurs me faisait récemment le procès d’un parti pris idéologique et politique en faveur d’Emmanuel Macron et des candidats de la République En Marche. Notamment parce que j’invoquais, dans un de mes derniers billets, « l’intelligence collective des électeurs », pour anticiper, comme l’indiquent tous les sondages publiés récemment, une majorité écrasante des candidats de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale.
La corporation des journalistes – de certains, soyons précis – semble faire la gueule. La mayonnaise de « l’affaire » Ferrand ne monte pas ! L’opinion publique est en effet indifférente ; son impact politique, selon les sondages, semble nul, les ventes au numéro restent stables et le buzz fait pschitt… Tout se passe comme si le cas en question n’intéressait que les journalistes. Des journaliste – pas tous fort heureusement ! – qui, il est vrai, on souvent tendance à confondre les faits avec leur jugement sur les faits, quand ils ne les colorent pas de leur propre opinion.