Vu dans la boîte à image hier soir Montebourg. Rien n’y fait : il sonne faux. L’arrogance lui colle aux lèvres. Il plaide en se payant la gueule de son client. Le problème est son oeil gauche : on y voit ses « trucs ». Il se la pète, dirait Blanchard.
Hamon lui colle aux basques, le béret en moins. Il a des airs de pasteur luthérien. Mâchoires exagérées, large front, poil ras. Noir de la tête aux pieds. Quand il sourit, on dirait qu’il grimace. Il en devient plus sympathique.
Valls qui rit, se crispe. Toujours à tourner sur lui-même. À chercher son axe ; s’enivrer, se perdre dans ses images. L’oeil toujours fixé sur Montebourg, il lui montre son derrière.
Peillon a le toupet rebelle. Il est philosophe ! Ses cheveux en broussaille coiffent des lunettes en écaille. Il parle haut, le cou à l’horizontale, débite des clichés et enfile des perles : « l’homme de droite n’accorde pas le droit de vote aux noirs ». Son horreur du bourgeois est bourgeoise. Comme celle d’Hidalgo, qui l’aime, si « Madame » !
Pinel, radicale et ronde est dans la marge d’erreur et tend vers zéro. Ou l’infini, qui est la même chose. À l’envers !
La chronique complète d’Arnaud Leparmentier parue dans le Monde (La Matinale édition « abonnés ») de ce jour. Impeccable ! Rien à ajouter, ni à retrancher…
Les travaux du futur musée régional de Narbonne antique, le MuRéNa, avancent au rythme initialement prévu par son maître d’ouvrage, la Région. Restent toutefois d’importants problèmes en suspens qui, s’ils devaient le rester trop longtemps encore, affecteraient négativement l’économie générale de ce projet. Pour ceux concernant directement le futur musée, le plus important demeure la réalisation et le financement de son parvis.
Stupéfaction à la lecture de l’édito de Jean-Michel Servant paru dans le Midi Libre du 7 janvier. Un tract ! Certes pas dans le style « langue d’acier » d’un premier secrétaire fédéral du PS, mais un prospectus tout de même à la gloire de monsieur Hamon.
C’était un 11 janvier 49 avant JC que César, Jules, franchissait le Rubicon*. Jean-Paul, lui, qui de César ne porte que le nom, n’aura pas à faire ce long détour géographique, pour passer de l’Office de Tourisme de Fleury, qu’il dirigeait, à l’Établissement Public Intercommunautaire qui, depuis le 1 janvier de cette année, va gérer la compétence « Tourisme » des neuf offices et syndicats des communes membres du Grand Narbonne, à l’exception de celles de Gruissan, Narbonne et Leucate.