Niko n’est pas à la rue : la rue est à lui…
Di.17.9.2023
Moment de vie. Niko !
Di.17.9.2023
Moment de vie. Niko !
Je.14.9.2023
15 heures. Les Ayguades.
Ils marchaient tous deux sur la terre comme au ciel sur des nuages bleus frangés d’écume.
Ma.12.2023
Ve.8.9.2023
Moment de vie.
Ma.5.9.2023
Lecture de plage. Beau temps. Personne ou presque. Une mer agitée. Le bruit des vagues seulement. Et un vent marin agréablement frais – si on peut dire… (John Cheever, avec Raymond Carver, Alice Munro et Anton Tchekhov figurent, pour moi, évidemment, au panthéon des auteurs de nouvelles)
« Les bouées devaient tinter mélancoliquement aux oreilles de Lawrence, et la splendeur de la lumière avait beau inspirer le désir presque irrésistible de lever les bras au ciel en jurant avec exultation, mon frère devait suivre des yeux la mer noire se refermant à l’arrière du bateau; il devait songer aux fonds sombres et étranges où reposait notre père.
Oh, que peut-on faire avec un tel homme? Que peut-on faire? Comment dissuader son œil de chercher, dans une foule, la joue criblée d’acné, la main infirme; comment lui apprendre à percevoir l’inestimable grandeur du genre humain, l’âpre beauté de la vie ? Comment poser son doigt sur les vérités inflexibles devant lesquelles la peur et l’horreur sont impuissantes ? Ce matin-là, la mer était iridescente et sombre. Ma femme et ma soeur se baignaient – Diana et Helen – et je voyais leurs chevelures libres, noire et dorée, dans l’eau sombre; j’ai vu ces deux femmes sortir de l’eau ; j’ai vu qu’elles étaient nues, sûres d’elles, splendides et pleines de grâce, et j’ai regardé ces femmes nues qui sortaient de la mer. »
Extrait de la première nouvelle « Adieu mon frère ».