Hier matin, à l’initiative de Jean-Pierre Liégeois, un nauticard, petit déjeuner de mobilisation sur le terrain de pétanque que la nouvelle direction de la SNN veut transformer en un parking de 6 places. Six culs de bagnoles pour polluer un panorama exceptionnel. Les raisons invoquées? D’un profond ridicule. Qu’on en juge. La SNN compte 450 à 500 sociétaires qui ne disposeraient que de 30 places de stationnement, selon ses dires, 6 autres seraient donc absolument nécessaires, vitales, pour satisfaire la demande. Alors même que lors de grandes manifestations nauticardes, comme leur fête annuelle, le parking historique n’est jamais plein. Franchement, avec tout le respect que je dois à celui qui a osé cet argument, ce n’est vraiment pas en avoir pour le lecteur de l’article publié par l’Indépendant de ce matin , qui en fait le « bandeau » de sa première page. Le prendre ainsi pour un imbécile, je suis poli, est d’autant plus « gonflé », que Robert Déjean, Henri Mathiot et Isabelle Desert, président, trésorier et secrétaire général de la SNN, tout en reprochant aux opposants de leur micro-parking de se faire les avocats du restaurant « le Pavillon » dévoilent naïvement ce que sont leurs véritables intentions. Il ne paierait, ce Pavillon, que 500 euros par mois de loyer, s’indigne, en effet, monsieur Mathiot, qui, innocemment, précise: » Et il faudrait en plus lui garantir le panorama? Ils n’ont qu’à payer davantage! » He ben voilà! Tout est dit. La vue sur Bages et les vieux gréements serait liée, conditionnée au montant du loyer payé par les gestionnaires du restaurant. On touche le fond! Et ce avec l’accord et le soutien de la mairie insiste notre équipage présidentiel. C’est vrai ça Didier Mouly! Les usagers du Port, qui le plus souvent, ne sont ni propriétaires d’un bateau, ni consommateurs de l’établissement en question, apprécieront la beauté de cet argumentaire. À faire figurer dans une anthologie des « perles » rhétoriques récoltées chaque année lors du passage du bac. L’épreuve, pas la barge!
Tsipras : « J’assume mes responsabilités pour toute erreur que j’ai pu commettre, j’assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays » . On pourrait ajouter: « Je vous ai demandé de voter non au référendum, alors que je n’y croyais pas, afin de dire oui à ce programme, pour éviter tout désastre au pays ». Et en conclure que c’est un bluffeur né, un audacieux et qu’il sait renoncer à ses provocations en cas de nécessité. La raison d’État s’imposant. Je pense, toutes proportions gardées, à Charles de Gaulle et à son Algérie Française, traduite ensuite par un référendum sur son indépendance.
C’est l’été! Plus précisément les vacances d’été. Les magazines et les journaux s’allègent: plus de pub! Les « congés payés » s’engraissent: trop de siestes. Sous les parasols, mots fléchés, jeux et devinettes pour entretenir des méninges rêveuses. La « rentrée » est encore loin… Voici la mienne, d’énigme! Ludique et…philosophique. Les gagnants auront-droit… à rien! Rien d’autre qu’un prix de lucidité – virtuellement amical.
Faire évoluer Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA) en Communauté Urbaine du même nom, selon le souhait de son président Jean-Marc Pujol, est une idée qui avance à grands pas. De la première annonce en catimini, en septembre dernier, à la charte fondatrice adoptée le 8 juin dernier, lorsque l’intéressé souhaitait une administration «stratège», les soutiens et adversaires du projet constatent que le projet avance à un rythme soutenu. Le 8 juillet, en conseil communautaire, pas moins de 61% des 36 maires de PMCA, soit 22 édiles, se déclaraient favorables à l’évolution.
« Schäuble: la France doit être réformée de force »! Le titre de l’ensemble de la presse, aujourd’hui, du Figaro au Parisien, en passant par Marianne et le Monde… Germanophobe, si on est poli, puant, si on se lâche. Il n’est pas besoin de gloser pour en tirer toute sa moelle sémantique faite de clichés et d’allusions historiques particulièrement nauséabonds. Confronté à une situation dramatique pour la Grèce, qui l’est aussi pour tous les autres États de l’Union, en pleine séquence politique où se joue l’avenir de l’Europe, voilà que des apprentis sorciers médiatiques nous balancent en pleine « poire » ces titres irresponsables. Mais qu’en est-il réellement des propos de monsieur Schäuble, qui justifieraient ce titre et les réactions de certains dans notre classe politique? Je le cite: « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l’Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail » et encore ceci: « La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie ». Autrement dit : la France est incapable de se doter d’un exécutif solide et d’une majorité, qui le serait tout autant, capable de faire des réformes de structures indispensables à son économie et conséquemment favorables à un retour de la croissance et de l’emploi. Et alors! Où est l’erreur, qui peut contester ce diagnostic? Ce matin, plus qu’hier, j’ai un peu honte de ces hypocrites ignominies journalistiques et politiques. Messieurs, soyez donc à la hauteur de ce qu’exige votre profession: former l’opinion. Non la flatter ainsi, bassement!
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]