Je croyais les Tartarins de la Société Nautique Narbonnaise, mis à quai et au pas par Didier Mouly, et Robert Déjean son Président, enfin convaincus de ne plus agiter des eaux, que leur concessionnaire, voudrait semble-t-il plus calmes. Eh bien non! Les voilà maintenant partis pour une nouvelle bataille nauticarde: envoyer par le fond le restaurant « Le Pavillon ». Ce qui figurait, me dit-on, dans leur programme. Comme le championnat d’extrême glisse, que le maire de Narbonne s’est empressé de rétablir après qu’ils l’eurent dézingué à trois mois de son commencement. C’est ainsi que la nouvelle majorité de la SNN a condamné, par un « mur » de jardinières – décidément, on les aime les jardinières dans cette ville! -, sans demander d’autorisation à la Ville de Narbonne, l’accès au parking public de la concession.
La justice devrait-elle être aux ordres des journalistes? Salutaire coup de griffe de la plume d’Aliocha.
« La justice française machine à blanchir », titre François Bonnet co-fondateur de Mediapart, dans une tribune incendiaire du 28 mai 2015. L’objet de son courroux ? La relaxe prononcée par la justice au bénéfice de l’ancien ministre Eric Woerth dans l’affaire Bettencourt. On comprend la colère du directeur éditorial de Mediapart. Avec tout le mal que se donne cet organisme (peut-on encore parler de site de presse ?) pour faire sortir les affaires que des policiers corrompus et des juges à la botte voudraient enterrer. Et patatras, la justice sourde et aveugle aux idéaux du plus vertueux des chiens de garde de la démocratie que la presse ait jamais engendré, la justice donc embourbée dans ses compromissions et ses vices s’obstine à blanchir les affreux coupables que Mediapart lui apporte pourtant ficelés et déjà grillés médiatiquement. Tout à sa rancoeur, l’auteur saisit l’occasion pour dénoncer la justice manipulée dans l’affaire Kerviel (il en est sûr puisque l’avocat de la défense le dit depuis 2 ans à une de ses journalistes qui l’a maintes fois répété, c’est dire la force de la preuve), la justice à genoux dans le dossier EADS, la justice fasciste dans l’affaire de Clichy-sous-bois, la justice malade dans l’affaire Outreau, la justice folle dans Tarnac….Zola n’avait qu’une seule cause à défendre, François Bonnet en a trouvé six ! Et encore, sans chercher. C’est dire…
C’est ce vendredi que la tête de liste des Républicains aux élections régionales, Dominique Reynié, officialisera sa méthode de travail. Il aurait opté pour le principe de 13 référents, un par département, qui seraient chargés de coordonner les candidatures de ceux et celles qui voudraient figurer sur les listes. Et ça tangue! Sérieusement. Et pas seulement dans l’Hérault où sa méthode est vigoureusement contestée par le patron de l’instance départementale du parti. Dans le Gard, le sénateur-maire de Nîmes, Fournier, sur un autre registre le dit publiquement: Reynié n’est pas légitime pour conduire les Républicains. Après Grand, lui aussi sénateur, dans le département voisin, ça commence à faire beaucoup, et du lourd… Dans l’Aude, Py, le chef de file des Républicains, n’apprécie guère, lui non plus, que Reynié organise, le 13 de de mois, sauf clash d’ici là, un rassemblement des élus de droite et du centre à Narbonne … chez Didier Mouly, qui déjà se voit nommé par Reynié « référent départemental » et tête de liste. Ce qui serait un comble, et provoquerait un véritable séisme dans les rangs des militants et électeurs de l’ex UMP; et ouvrirait un véritable boulevard pour le FN, voire une liste labellisée par Philippe Saurel, s’il décidait de concourir… Bref, c’est un peu la panique dans les rangs de la droite. Au point que certains évoquent déjà un retrait de Reynié. Ici, en Languedoc-Roussillon, la tension monte. Comme la température… En Midi-Pyrénées, pire, le vent d’autan forcit. Le temps est aux orages…
PS; Quelques heures après la mise en ligne de ce billet et l’article du Midi Libre auquel il est référencé, les réactions ne se sont pas faites attendre. Midi Libre en rend compte (ici) sous le titre « Clash interne au sein du camp Républicains »…
Formidable dossier dans l’Express de cette semaine, conçu et écrit de main de maître par Manuel Cudel, le rédacteur en chef de l’agence narbonnaise du Midi Libre. À sa lecture, rien de nous est plus étranger des relations de toute nature de « Loulou », le « roi des poubelles », avec ces mondes du sport, de la politique et des affaires aux frontières disons poreuses . Sarkoziste militant au vocabulaire puissant et dévastateur, Nicollin , la larme à l’oeil, ne se rend-il pas deux fois par an sur la tombe de l’ancien président socialiste de Région, George Frêche? Il est vrai cependant que ces deux fortes personnalités entretenaient de réelles et sincères relations d’amitié. Et à bientôt 72 ans, le président du MHSC est bien connu pour avoir fait d’un ancien club de quartier de Montpellier un champion de France de football. Un investissement et un succès fondé sur un principe simplissime résumé par l’intéressé « Je sponsorise dans les villes où je travaille ». Sponsoring auquel il consacre un budget de 2 millions d’euros par an. Une arme d’une efficacité redoutable dans la conquête de nouveaux marchés qui l’amène à dire, le 3 novembre 2014: « On aurait les poubelles à Béziers, ça me déplairait pas de m’occuper à nouveau de l’ASBH». Ce que le maire, Robert Ménard, confirme à demi-mot. Manuel Cudel résume ainsi l’art de Loulou: « Dans ses relations avec le pouvoir, le patron du groupe Nicollin se montre, malgré sa corpulence, aussi habile qu’une danseuse étoile. » Homme de réseau, ce dossier nous éclaire aussi sur ses relations avec tout ce qui compte, à Montpellier notamment. S’il demeure, par exemple, le plus vieil apprenti maçon de France, il n’en est pas moins un des plus influents dans cette petite galaxie des quelques clubs gravitant aux frontières de l’économie et de la politique. De tout cela, comme du management de son entreprise, de la gestion de sa succession, de sa réussite et de ses échecs; de ses coups de coeur et de ses coups de gueule, rien n’est laissé dans l’ombre par Manuel Cudel et Sylvain Morvan. Le tout dans un style clair et imagé, qui ajoute un vrai plaisir de lecture à cette enquête approfondie, sans être pour autant à charge. Un dossier qui restera comme une référence pour tous ceux qui s’intéressent à la vie économique, politique et sportive de cette région… Du très bel ouvrage!
Le temps est à tous les plaisirs et ce journaliste de Midi Libre en a profité. Il se demande en effet s’il est encore possible de jouir de nos plages sans entrave. Et de s’interroger sur les langues de sable du littoral montpelliérain: « seront-elles éternellement offertes au plaisir des citadins ? » Des langues qui, au Petit-Travers, ne sont pas que de sable, il est vrai, pour des ébats où se prennent aussi des « pieds ». Hors d’eau! Cela dit en passant, pour aller , si je puis dire, droit au but. La fréquentation y est en constante augmentation, et leur entretien – des plages et des langues – une charge de plus en plus lourde pour les communes. Question: qui doit en payer « l’usage », les seuls contribuables des communes concernées ou l’ensemble de ses « consommateurs »? Car contrairement à une idée reçue, la « nature » à un coût et son usage un prix. Rien donc de scandaleux à se poser la question, et, conséquemment, d’envisager de faire payer les parkings de proximité des plages du littoral audois. Comme au Petit-Travers à partir du mois de juillet…
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]