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Les beignets de topinambour à la mode languedocienne.



Pelez les topinambours. Coupez-les en tranches un peu épaisses.
Disposez-les dans une passoire. Saupoudrez-les de sel.
Laissez-les dégorger environ une dizaine de minutes.
Dans une assiette creuse, cassez les oeufs et battez-les rapidement en omelette. Poivrez.
Portez à ébullition l’huile pour friture. Roulez les lamelles de topinambours dans la farine pour bien les enrober puis dans les oeufs battus.
Plongez-les dans l’huile chaude et laissez-les dorer quelques minutes.Servez-les très chauds.
En dessert : la surprise du chef ! Quelques bonnes beignes bien sucrés…
Bon appétit!

La voix de Philippe Lamour nous manque!




Le maire de Marpent ( Nord-Pas-de-Calais ), a écrit dans son son blog une petite biographie de Philippe Lamour. L’équivalent d’une page 21/27. A ceux qui ne connaissent pas ce grand bâtisseur qui a marqué durablement l’histoire du Languedoc-Roussillon, j’en conseille vivement la lecture. En attendant celle du  » cadran solaire « , où il se raconte avec toute la sincérité que je lui ai connue. Trop peu de temps hélas! A peine débarquais-je à l’hôtel de région du Languedoc-Roussillon, qu’il quittait le Conseil Economique et Social qu’il présidait.Depuis,on attend encore une personnalité de ce niveau, à Montpellier, pour penser l’aménagement et le développement de sa Région. Et son ombre n’a pas fini de couvrir la banalité et la vulgarité de ceux qui aujourd’hui on en charge son avenir… 

Trois jours sans écrire et…




Trois jours sans écrire un mot et ceux ci qui me viennent, plutôt que d’autres:
– 40% de la demande mondiale de cuivre provient de la Chine, qui absorbe 50 % de la production d’acier, mais aussi celle du zinc et du charbon, entre autres. Sa croissance, elle, devrait se situer à près de 7% par an jusqu’en…2050 ! Et la face du monde ne devrait pas changer?
–  La grève des carburants est finie, en France. Fin aussi des commentaires simplissimes puisque pour l’opinion publique Total est une firme riche donc illégitime voire dangereuse. Son secteur raffinage perd 100 millions d’euros par mois, 1,2 milliards par an. La solution serait pour nos idéologues de diminuer les profits ! Et autant de moins pour investir dans la sécurité ou la croissance…
– François Hollande, dans le dernier numéro du  Nouvel Observateur : « Pour 2012, les promesses que nous devons faire doivent porter sur l’avenir du pays, pas sur une accumulation de revendications pour le présent… Des efforts seront demandés, ils se feront dans la justice et l’égalité. D’abord sur la Sécurité Sociale, qui vit aujourd’hui à crédit… Chacun sait que des prélèvements devront être relevés pour équilibrer les comptes… » Quelques gouttes de parler vrai dans un océan de démagogie.
– Xyntia  a fait 45 morts et une dizaine de disparus. Et du désespoir que ne pourront jamais contenir aucun chiffre. Comme en Haïti et au Chili.
–  L’ancien premier ministre japonais, Morihiro Hosokawa est devenu l’artiste céramiste le plus côté de l’archipel. Il vient exposer ses plus belles créations à l’Espace Mitsukoshi, à Paris. Dominique de Villepin, lui, est devenu avocat.Il se rendra probablement au salon de l’Agriculture.

Et puis, et puis, Sylvie, la compagne de mon ami d’enfance Lionel est morte. Elle avait 49 ans, aimait les voyages et le blues. Elle n’aura pas terminé son chemin de Compostelle. Mais cet après midi, avec ses parents et ses proches, nous l’avons accompagné sur celui en lequel elle croyait. Rempli de lumière…

Trêve de fausses balivernes.




Le « parler vrai du peuple », qui serait méprisé par celui de « fausses élites parisiennes », serait la vérité des iniques procès en bien-dire fait à nos modernes féodaux de province. C’est, « Trêve de balivernes », la « thèse » de l’un de ses plus éminents représentants. Qui ressemble, comme deux gouttes de fiel, à la non moins célèbre : « la terre ne ment pas », qui, elle, était tout aussi gouvernée par « de pseudos élites cosmopolites ». Des bulles de pensées nauséabondes qui éclatent à la surface de paroles qu’on croyait d’un autre temps. Et qui laissent indifférents le plus grand nombre, quand elles ne sont pas pardonnées en son nom. « L’inconscient est structuré comme un langage » disait Lacan. Et le langage en est le révélateur. Aussi quand les digues du « parler juste » sautent, ne doit-on pas s’étonner de voir la violence et le mépris du peuple gangréner le débat public.

Un silence indécent.



L’Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale, qui fête ses 10 ans, enregistre dans son dernier rapport un signal inquiétant : les jeunes et les personnes âgées ont été de plus en plus nombreux en 2009 à recourir aux aides sociales et le nombre de travailleurs pauvres ne cesse également de grandir, passant de 1,7 million en 2005 à 1,9 million en 2007, soit 7% des travailleurs. l’ONPES relève aussi «une désespérance accrue des personnes pauvres», de plus en plus dépressives et révoltées. Un phénomène qui n’est pas le simple effet de la crise, mais bien plutôt «l’expression d’un processus long de fragmentation la société française», analyse l’organisme.
Voilà ! Et on se dit que dans une région « pauvre » comme la mienne (le Languedoc-Roussillon), la réalité statistique et humaine dont témoignent ces chiffres doit être encore plus dramatique. Que personne n’en portera témoignage et surtout pas les médias locaux « opiumnisés » par l’indécence et la vulgarité de politiques candidats à leur propre réélection. Qu’il serait peut être bon de tailler dans les dépenses de prestige et de gloriole de nos féodaux modernes pour s’attaquer à ce fléau social plutôt que d’amener « cour », mercenaires et journalistes aux quatre coins du monde visiter de modestes et ridiculement chères « maisons » régionales. Qu’il est de notre devoir enfin de rendre leur dignité à tous ces « invisibles ». A commencer par les reconnaître. Par décence, si ce mot à encore un sens…