Cambadélis : « Le social-libéralisme ne fait pas partie de notre vocabulaire » même si c’est celui du gouvernement !
Cambadélis dans le Monde, ne dit pas autre chose que ce qu’autrement j’expose dans mes deux billets précédents : « La trahison de Montebourg » et « Montebourg trahi par Draghi »:
« Si Arnaud Montebourg avait été en désaccord avec le pacte de responsabilité que la majorité a adopté, il aurait démissionné. Je ne pense pas qu’il était nécessaire de dire que rien ne bougeait. Mais je ne pense pas non plus qu’il soit nécessaire de dire qu’il y a deux lignes irréconciliables qui s’affrontent. »
Et cette perle:
« Le social-libéralisme ne fait pas partie ni de notre vocabulaire ni de notre tradition. », sans mesurer le fait que ce molletisme revendiqué est à la source de toutes les difficultés de la gauche de gouvernement et du PS en particulier.
Il faut donc soutenir sans barguigner ceux qui osent briser ces codes d’un autre âge; et Valls et ses amis en particulier. Que l’on soit de gauche, de droite ou du centre, il faut en effet le prendre à ses seuls mots, et le juger à ses actes et en vérité.
Mots-clefs : Cambadélis, Dissolution, Guy Mollet, Social libéralisme, Valls
Rétrolien depuis votre site.
Jacques PERRY
| #
Le Hollande bashing, elle ne connait pas. Invitée d’i>Télé ce vendredi 29 août, Michèle Alliot-Marie a fait la promo de son livre, La Tentation totalitaire de la gauche (éd. Plon), ouvrage dans lequel, bigre !, elle entend « faire éclater la vérité et l’immense manipulation dont la France et les Français sont victimes ».
Cette manipulation, c’est d’ailleurs un petit peu la faute des médias, qui d’après l’ancienne ministre des Affaires étrangères, sont très indulgents avec la gauche et le gouvernement. Ayant dû passer au travers des unes des hebdomadaires depuis deux ans, MAM a d’abord rappelé qu’elle avait « un très grand respect pour tout ce qui est la presse et les journalistes ». Cette précaution prise, elle a attaqué :
Ce que je constate c’est que chez certains de vos concurrents il y a une façon très différente de présenter les choses, par exemple de présenter les chiffres du chômage ou d’interviewer un ministre selon qu’il est de droite ou qu’il est de gauche.
Si elle n’a pas parlé de complaisance vis-à-vis des politiques (de gauche), Michèle Alliot Marie a estimé que « les journalistes, finalement comme chacun, font leur choix politique ». « Le problème c’est que certains font passer, font transparaitre à travers leur position, leur choix politique », a-t-elle
ajouté.
Et la preuve, pour MAM, ce sont les Français qui la donnent :
Pourquoi croyez-vous qu’il y ait de plus en plus de difficultés dans le monde journalistique ? Pourquoi croyez-vous qu’il y ait de moins en moins de Français qui s’informent en lisant des journaux ou en écoutant les radios et les télévisions ? Écoutez les français tout simplement et vous allez voir ce qu’ils en pensent.
Ce qu’ils en pensent ? C’est simple : à en croire le cabinet d’études allemand GFK Verein, la profession de journaliste est l’une des moins populaires de France. Moins d’1 Français sur 2 (40%) leur fait confiance.
Reply