À Narbonne, les terrasses affichent complètes ?!

 

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Cette phrase de Gaëtan Delafolie trouvée dans son article sur la  » braderie  » de Narbonne,  lu , ce matin, dans l’édition de la même ville du Midi Libre de ce jour : « Jeudi 1 août, à midi, les terrasses affichaient toutes complètes. » Complètes, bigre ! Complètes, elles l’étaient sans doute les terrasses, mais peut-on dire, sans blesser l’oreille et l’usage, qu’elles affichaient complètes ? Même précédées de toutes, les dites terrasses n’affichaient qu’un seul et même message : complet ! non ? Ce soir là, sur les Barques, les commerçants du centre ville donnaient concert. Le Rive gauche aussi, 50 mètres plus loin. Cacophonie ! Bouillie sonore fortement dosée en violents décibels et pauvres onomatopées anglo-saxonnes. Une purée aux accents d’ici. Incompréhensible aux oreilles d’un hooligan analphabète et beurré… Une affiche de folie, Gaëtan ! Les terrasses étaient clairsemées. Le complet, quoi !

Lire André Blanchard, un dimanche: « Et ne nous faîtes pas honte, hein, votez bien! »

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« Ni fielleux, ni bilieux, il joue jusqu’au bout du rouleau la partition du désespoir gai, du nihilisme fugueur. Il est rare qu’on sente autant, en pleine lecture, la chance qu’on a d’être un lecteur. » C’est pour ces lignes de Beigbeder, que je lis en ce moment, le matin, tôt de préférence, les derniers « carnets 2009-2011 » d’André Blanchard publiés sous le titre « À la demande générale », aux éditions « Le Dilettante ». On y trouve ceci, à la page 101 :

L’Art-spirateur de Narbonne.

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Jacques Bascou voulait envoyer l’aspirateur à déchets de Michel Moynier à la poubelle, il va le recycler en centre de traitement et de valorisation d’œuvres dites «d’art contemporain». Connaissant bien les deux, et sans risque de me tromper, j’y vois à la manœuvre les amis Privat (Louis) et Moget (sa fille). Inutile de dire que ça va décoiffer et retourner la tuque des narbonnais. La présentation de ce qui n’était jusqu’ici qu’une proposition sera officiellement faite aujourd’hui, nous dit le Midi Libre. Je ne gênerai pas les journalistes locaux ni le maire de Narbonne en livrant ce que je devine de ce projet, mais peut-être conviendrait-il aussi  de réfléchir d’ores et déjà à ce qui demain pourrait accueillir les œuvres et les collections de Piet Moget, le père.

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