Ils sont trois ou quatre sur l’axe reliant la place de l’hôtel de ville et le quartier de Bourg. D’autres seront un peu plus loin sur la promenade des Barques, postés à hauteur de la passerelle enjambant le canal de la Robine. Et d’autres encore ailleurs en des lieux parmi les plus fréquentés de la ville. Et ce tous les matins. Outre cette parfaite connaissance de ma petite cité et de ses mœurs, j’ai pu constater chez eux la grande diversité de leur composition et la constance de leur « engagement » Toutes les catégories d’âge et de sexe y sont en effet représentées. Avec le plus souvent une parfaite égalité homme-femme. Ils semblent heureux d’être ensemble et bavardent gaiement autour de leur présentoir mobile.
J’ai toujours trouvé les fins et les débuts d’année un peu tristes. On sait ce qu’on quitte, à jamais perdu, et ce qui nous attend, souvent imprévisible. Imprévisible et gros de tous les possibles. En bien et en mal ; en joies et en peines. Fort heureusement d’ailleurs. Imagine-t-on un monde programmé et attendu, à ses effets sur chacun d’entre nous ? Un monde sans incertitude, sans tourments, sans angoisses. Je pensais à cela dans la salle d’attente du centre de biologie dans lequel j’étais ce matin. À l’exception du personnel, il n’y avait que des personnes âgées. Grises et mal vêtues, assises, elles regardaient leurs souliers. La fatigue ou la maladie marquait leurs visages. J’avais l’âge de certaines et pourtant j’étais beaucoup plus jeune en pensée. Et je restais debout. Et il faisait très beau, et je savais que j’irais marcher le long de la plage cet après-midi. Ainsi, je symbolisais ce moment et réduisais l’incertitude de mes analyses. Chacun d’entre nous vit ce genre d’expérience, me disais-je. La raison y a sa part, certes. Mais celle du caractère, du sentiment ou une certaine manière d’appréhender, de voir et de sentir le « monde », souvent la précède, l’enveloppe, la drape. Je me disais aussi, que cette dernière part, qui fonde la culture, ne me semble plus le souci du monde qui vient. Son type d’humain serait plutôt du genre programmé et prévisible.
Le vent du Nord s’est levé cette nuit. Avec lui, l’épaisse couche de nuages gris qui jusqu’ici couvrait nos têtes s’est dissipée. Il faisait plein soleil sur la plage. J’ai marché sans tourments ni angoisses. Le corps léger. Tout avait du sens autour de moi !
Ni vœux, ni vaines résolutions, mes amis ! Vivez et aimez dans chaque jour ce que vous offre le plus grand des hasards ou l’envie d’en goûter les beautés. D’en éloigner les peurs aussi. Ni vœux, ni vaines résolutions, mes amis ! Marchez de jour ou de nuit, réjouissez-vous d’une rencontre, étonnez-vous d’un sourire, jouissez d’un paysage, écoutez donc le vent, perdez-vous dans les nuages. Ni vœux, ni vaines résolutions, mes amis ! Vivez et marchez dans le présent et le passé, aux côtés de ceux que vous aimez et qui vous aiment. Vivez et aimez la ronde sans fin des jours et de la vie.
Elle s’appelle Romy. Elle est déjà belle. Romy est notre arrière-petite-fille. Elle est entrée, à l’orée d’une nouvelle année, dans la ronde de la vie. Son petit frère Milo et son petit cousin Gianni lui tiendront bientôt la main. Nous les regarderons alors danser, chanter, le plus longtemps encore.
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]