« Qu’est-ce que l’idéal ? C’est l’épanouissement de l’âme humaine. Qu’est-ce que l’âme humaine ? C’est la plus haute fleur de la nature. » Jean Jaurès. Et cette gerbe de fleurs de Saurel planquée derrière la statue de Jaurès par le PS du 34 pour pouvoir, devant, y installer la sienne, que dit-elle de l’âme humaine?
Ce jeudi 25 juin, réunion du conseil communautaire du Grand Narbonne. La dernière avant la « pause » estivale. À l’ordre du jour, rien qui puisse soulever d’indignation le groupe de Didier Mouly. Mais peut-être, sans doute!, l’annonce officielle par Henri Martin de la création d’un nouveau groupe « divers droite, non inscrits » qui résulterait, comme je l’ai exposé dans un billet du 20 juin, de la fusion, après sa dissolution, de celui de Michel Py, le maire « Les Républicains » de Leucate, auquel s’adjoindraient des proches du maire de Port-la-Nouvelle, comme Gérard Kerfyser, le maire d’Armissan, et madame Viviane Durand, la mairesse de Sainte Valière, trois poids lourds de la gouvernance Bascou, notamment.
Stupeur en lisant cet article du Midi Libre, ce matin, à la terrasse d’un café situé juste en face des Barques de Cité. Le salon de la voiture d’occasion – voir mon billet précédent -, qui a envahi durant trois jours le centre-ville de Narbonne, aurait été « plébiscité » par les narbonnais… C’est un des quatre permanents de la délégation régionale du Centre National des Professions de l’Automobile, un nommé Anduze, qui l’affirme. On ne devait pas être dans la même ville, ni le même quartier… Et le journaliste qui a reproduit ce compte-rendu d’activités d’un monsieur qui a la charge des relations avec les collectivités dans son organisation professionnelle, non plus. Car des voitures en rangs serrés, il y en avait, certes, beaucoup de part et d’autre de la Robine, mais des visiteurs ou de simples flâneurs – une de mes lectrices prétend en effet éprouver du plaisir à baguenauder entre capots et calandres, la tête dans les étoiles… sans rire! – au compteur, si je puis dire, ils étaient visiblement ailleurs. De la tôle et des drapeaux de marques automobiles, oui, mais point de présence humaine, ou si peu. À l’exception des vendeurs: une vingtaine, et des animateurs des stands publicitaires de la presse locale, qui n’animaient rien… D’ailleurs, l’Anduze en question fait lui même état d’une centaine – arrondie! – de véhicules vendus en trois jours pour 10 concessionnaires. Faites le calcul: 3 par concessionnaire, en moyenne! Un bide. Et nous et tant d’autres privés de bancs, sauf à se retrouver derrière le « cul » d’une « occase ». Vivement demain, quelqu’unes stationnent encore côté Barques. Et qu’elles retournent vite dans leur garage… À leur place!
Disons-le franchement, ce n’est pas la construction de logements sociaux qui a motivé le déplacement de madame Pinel, la ministre radicale de gauche du Logement, hier à Narbonne. Ses préoccupations sont plus intéressées, si je puis dire. Nous sommes à 7 mois des régionales, et le patron de son parti, monsieur Baylet, n’écarte pas l’idée d’y partir seul. En tout cas, il fait monter la pression auprès du PS pour, le moment venu, éventuellement, négocier des places en position de force. C’est donc en préparation d’un futur voyage de noce que Sylvie Pinel est venue à Narbonne. Reçu par l’heureux élu, Didier Codorniou, c’est en sa compagnie, et sous son ombrelle, qu’il a été porté à la co-présidence du PRG de l’Aude. Une publication de bans, en quelque sorte. Radicale et osée. Politiquement j’entends…
Dans le Monde: « Je ne dessinerai plus le personnage de Mahomet, il ne m’intéresse plus. Je m’en suis lassé, tout comme de celui de Sarkozy. Je ne vais pas passer ma vie à les dessiner. »Des mots lâchés par le dessinateur Luz, au milieu d’un entretien accordé au magazine Les Inrockuptibles, paru mercredi 29 avril. Reste François. Le pape. Inoffensif, lui. Et le Christ! Le blasphème est sauvé. Ciel!