Voilà un article de l’Indépendant¹ sur le Château de Céleyran qui tombe à pic. C’était le sujet de conversation, et de débat, avec Jean Pierre, lors d’un déjeuner chez un de nos amis communs, vendredi dernier. Je lui rappelais ma critique de l’époque ² quand Georges Frêche avait annoncé, à grands coups de trompette, comme il en avait l’habitude, le rachat (8 millions €) du domaine en question (330 ha) – ancienne propriété de la famille Toulouse-Lautrec – pour en faire un Parc d’activités économiques régional .
Sur une suggestion de mon ami Alexandre Moatti, l’intégralité¹ (format PDF) de la nouvelle « Rhinocéros » (1959), du maestro Ionesco. L’allégorie d’un totalitarisme rampant. À lire et relire.
L’entame:
« Nous discutions tranquillement de choses et d’autres, à la terrasse du café, mon ami Jean et moi, lorsque nous aperçûmes, sur le trottoir d’en face, énorme, puissant, soufflant bruyamment, fonçant droit devant lui, frôlant les étalages, un rhinocéros. A son passage les promeneurs s’écartèrent vivement pour lui laisser le chemin libre. Une ménagère poussa un cri d’effroi, son panier lui échappa des mains, le vin d’une bouteille brisée se répandit sur le pavé, quelques promeneurs dont un vieillard, entrèrent précipitamment dans les boutiques. Cela ne dura pas le temps d’un éclair. Les promeneurs sortirent de leurs refuges, des groupes se formèrent qui suivirent du regard le rhinocéros déjà loin, commentèrent l’événement, puis se dispersèrent.
La première fois que je le vis, ce vieux petit bonhomme, appuyé sur sa canne, il prenait un pain que lui tendait Adeline, ma boulangère. Quelques mots familiers furent échangés entre eux, à cette occasion, qui signalaient une longue et amicale fréquentation. Ils suffirent pour que je reconnaisse instantanément une langue et un timbre qui longtemps sonnèrent à mes oreilles. Celle de mon grand père paternel, le dimanche, en famille, ou sur des chantiers, l’été, quand j’y travaillais en sa compagnie, manoeuvre d’occasion – pour financer la rentrée scolaire – sous la direction de mon père, alors contremaître.
Le sociologue Baptiste Coulmont publie chaque année son « Projet mentions », qui associe, pour chaque prénom, le taux d’obtention d’une mention « très bien » au bac (général et technologique). Et il constate qu’en 2016 plus d’un quart des candidates prénommées Esther ou Diane ont obtenu une mention «très bien», dix fois plus que les candidats prénommés Steven ou Sofiane.
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