Dans « Le bonheur des petits poissons » , de Simon Leys, cette remarque – emplacement 499 sur ma Kindle – qui, aujourd’hui le ferait convoquer devant le tribunal des Biens-Pensant pour s’entendre signifier une « mise en examen » au motif d’avoir porté atteinte à la dignité des femmes et incité à la discrimination raciste :
La Cour des Comptes vient de publier son rapport et fait état de nombreuses dépenses publiques inutiles, injustes, mal gérées ou dont le coût de gestion est largement supérieur aux sommes récoltées. Ce travail n’est malheureusement pas fait en région. Ou plutôt nous n’avons pas l’équivalent d’un rapport de synthèse qui permettrait d’avoir une idée précise des sommes en jeux. Ce qui est bien dommage, on en conviendra ! Bien dommage en effet car , en cette période de recherche d’économies budgétaires – nous en avons au moins pour 15 ans – les gisements régionaux sont considérables. J’en veux pour preuve un seul exemple, celui des Frac. Au nombre de 23, ces Fonds régionaux d’art contemporain ont été créé il y a tout juste trente ans, à l’initiative de Jack Lang. Ils amoncellent 27 000 œuvres achetées grâce aux subventions des régions et de l’État, qui s’élevaient à 24 millions d’euros en 2010 – l’une des plus importantes collections d’art contemporain au monde, répartie dans toute la France. Problème : à force d’accumuler des œuvres sans les vendre, les Frac sont obligés de faire construire des super-réserves et des salles d’exposition temporaires ou permanentes ! Quelques exemples : la construction du nouveau bâtiment coûte 17,8 millions d’euros pour le Frac Bretagne, 20 millions d’euros pour le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et jusqu’à 52 millions d’euros pour le Frac Aquitaine… Ils mobilisent aussi des budgets de fonctionnement conséquents pour des lieux très peu visités : entre 14 000 et 16 000 visiteurs seulement par an. Une muséification qui va à l’encontre de la mission originelle de ces Fonds qui est de soutenir les artistes et de diffuser l’art contemporain à un public le plus large possible. Ainsi recentrés, les Frac pourraient se financer par la vente d’une partie de leurs fonds, complétée par du mécénat privé … Je sais, cette proposition peut paraître démagogique mais tiens à rappeler qu’à l’heure ou le gouvernement demande aux musées nationaux de se comporter en « entreprises culturelles », elle me semble au contraire dans la droite ligne du souci de rigueur budgétaire qui est demandé à l’ensemble de nos institutions publiques… Pour les Frac, on peut estimer l’économie potentielle à 15 millions d’euros par an… Ce n’est pas rien !
Dans le second volume de sa monumentale Histoire de France, rédigé de 1833 à 1867, Jules Michelet propose un tableau des provinces françaises au double point de vue de leur histoire et de leur géographie. Ce tableau est publié à part en 1876, par les soins de sa veuve, sous le titre Tableau de la France géographique, physique, politique. Il évoque ici, dans un style admirable, les marques de l’histoire en Languedoc, « pays de ruines ». Narbonne y est cité à trois reprises…
Ce sera mon petit cadeau de Noël à mes fidèles lecteurs. Quelques pages de Claude Lévi-Strauss publiées en 1952 dans la revue » Les Temps Modernes « , le numéro 77. Un texte devenu depuis un Classique, dans lequel sont balayés un certain nombre de clichés, lieux communs et autres contre vérités… De quoi passer ces fêtes sans rester « idiot ». Bonne lecture : » Le Père Noël supplicié « .
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]