Une découverte « antique » majeure jouxtant le Musée Régional de la Narbonne Antique…

     

Narbonne n’échappe pas à sa réputation. Un coup de pelle mécanique sur tout ou partie de son territoire et son passé romain est mis au jour. Le plus extra-ordinaire est le lieu (et l’importance) de cette récente découverte : un terrain mitoyen à l’emprise du MuRena, le musée régional de la Narbonne antique.

On rectifie la Carmen de Bizet et tue son Don José à l’Opéra de Florence

 
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Photo prise dans Le Parisien.

 

J’apprends qu’ à partir du 7 janvier, le metteur en scène Leo Muscato présentera au Teatro Maggio à Florence, une version politiquement-correcte du célèbre opéra de Bizet dont il a réécrit le final.

Annie Saumont. Koman sa sécri émé ?

   

Photo : Le Monde.

 

Devant ma tasse de café (bien chaud), comme ce matin (très tôt), lecture de quatre ou cinq nouvelles d’Annie Saumont. Trois, quatre pages chacune seulement, mais d’une grande densité. Pour les amateurs de ce genre littéraire, son style, son imaginaire et ses thèmes la rapprochent de Raymond Carver : le maître américain ! Rapide, incisive, rien ne lui échappe des peurs, des troubles et des angoisses de personnages aux identités floues, déboussolés, paumés, mal dans leur peau voire carrément tordus. Pas de mièvres bluettes romantiques : des histoires de vie dans lesquelles on parle aussi d’amour, de tendresse. Certaines de ses âmes grises, longtemps, occupent l’esprit ; qu’il m’arrive de croiser au fond d’un bistrot, un soir de « fête » ou tout simplement au coin d’une rue. Quand ce n’est pas devant mon miroir… Le titre de ce recueil *, posé sur ma table, est tiré d’une des dix huit brèves histoires, le composant : « koman sa sécri émé ? ». Très courte : deux pages. Son titre ? SMS ! Un petit bijou : drôle et cruel…

   

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  * Koman sa sécri émé ? Annie Saumont. Julliard 2005 (163 pages).

Si la terre était ronde, il n’y aurait pas de vacances. L’homme ne pourrait plus se reposer.… (A.Vialatte)

 

Illustration: Croquis d’Alexandre Vialatte de Lavoro © AFP /Leemage/Lavoro.

     

« Il ne faut jamais mettre un homme, sans un entraîne­ment progressif, en face d’une situation qui l’oblige soudainement à réfléchir à plusieurs choses. Le sang afflue au cerveau, le teint passe au violet, le front se plisse, les yeux restent vides, la tête peut deve­nir aussi grosse que celle d’un académicien. Tout est à craindre en de telles conjonctures, comme du scaphandrier qui remonte à la sur­face après une importante plongée. Le repos s’impose, et des bains de pieds à la moutarde. » C’est précisément ce que je me disais, ce matin.

Les Théâtres « Scène Nationale » bientôt libérés de leur label et de ses contraintes ?!

   
Le Monde a révélé, mercredi 15 novembre, un texte « secret » visant à réformer le ministère de la culture. Un document passionnant. Inédit, audacieux ! problématique. Pour la première fois, ce ministère ose l’introspection à vif : mettre à plat ses missions, chercher à mieux dépenser l’argent public.

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