Dimanche! De l’or pour nos nageurs et Duflot qui nous mène en bateau !

 

 

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Dimanche, à Barcelone, une pêche en or pour les nageurs français. Dimanche, dans le Parisien, des perles en enfilade pour la ministre Duflot. Après le sabordage de sa camarade Batho, elle confie dans ce quotidien avoir été sur un  » fil « . Quitter ou pas le navire gouvernemental? Telle était sa shakespearienne  question. Un plongeon dans l’inconnu, comme on jette une bouteille recyclée à la mer dans l’espoir d’y retrouver l’honneur perdu d’une Delphine en apnée. Ou bien  rester à pédaler au fil d’eaux gouvernementales où ( c’est elle qui le dit )  :  » peu de ce qui a été dit s’est incarné dans les faits  » Torture métaphysique vite dissipée. A t on jamais vu en effet  des paroles s’incarner !!! dans des faits? Un défaut de traduction sans doute ! Comme cette image de Cécile, pauvre fille en pleurs sur le banc du gouvernement à l’Assemblée; Sainte Nitouche blessée dans ses amours cantabriques, si loin, si loin de l’égérie féministe enjeanée. Image vite retouchée par un  » larme-checking  » ( ouf ! ), c’est encore elle qui le dit, qui confirmerait que pas une larme, pas une seule, n’aurait été par elle encore versée. Sauvées des eaux, Duflot et son image resteront pour ce qu’elles sont: d’inconstantes et prétentieuses illusions.Comme la mer de Valéry: sans cesse recommencées…

Les Barques à travers les films de Jean Eustache (1938 – 1981)

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De 1951 à 1957, Jean Eustache habitait Narbonne place Albert Thomas (actuelle place des Quatre-Fontaines). Il se souvient de son adolescence narbonnaise dans un court métrage tourné dans notre ville l’hiver 1965-1966, Le père Noël a les yeux bleus, avec Jean-Pierre Léaud, et dans un film réalisé durant l’été 1974, Mes petites amoureuses avec dans les rôles principaux Martin Loeb et Ingrid Caven.

Hollande ou la géographie du pire.

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La phrase la plus stupide de la semaine est sortie de la bouche de notre  « Moi Président François » lors d’un déplacement à Auch. Catégorique, comme un prof à l’ancienne,     il a osé déclarer que « La politique du territoire, la politique de la ville, elle concerne tout l’espace français ». Passons vite sur la grammaire, elle est celle des guignols de l’info, mais la géographie !… Car à le suivre, en effet, la ville recouvrant tout notre territoire, sa politique s’appliquerait aussi en Terre Adélie !… Et pourquoi donc n’irait-il pas y signer, comme dans la capitale du foie gras , un emploi franc ? Décidément, après la Macédonie et le salut au peuple chinois offert à ses hôtes japonais, il serait peut être temps de lui offrir  un GPS. Napoléon disait que la politique d’un Etat était dans sa géographie, la géographie d’Hollande, elle, est dans sa politique. On s’y perd !… 

L’intégrisme du « politiquement ricanant » !

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Alain Finkielkraut, a cette vertu de chasser tous les conformismes de notre  époque. Le politiquement correct est son terrain de prédilection. Mais aussi ce qu’il appelle le « politiquement ricanant ». Vous savez, ces Guillon et consorts, dont la fonction première est de rameuter sur les tranches horaires les plus rentables le maximum d’auditeurs afin de les gaver d’infos et de pub. Eh bien ce matin ! je tombe sur un extrait de l’essai de François l’Yvonnet  » Homo comicus ou l’intégrisme de la rigolade «  , qui dit parfaitement ce que je ne saurais mieux dire. Le voici

La France, entre peurs et vanités !

 

 

 

 

 

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Pourquoi donc ne pas se contenter de reprendre ici cette partie d’un texte publié hier dans  » le Monde.fr  » ? Le style de son auteur est aussi élégant qu’est claire sa pensée sur la France, ses peurs et ses vanités…

 

 » Celle-ci ( l’Union Européenne ) doit se renforcer, mais elle ne sera pas une France agrandie, et nous devons chercher avec modestie ce qui nous rapproche, nos capacités complémentaires et nos limites communes, avant de nous flatter de nos différences.

Nous sommes sans doute moins différents des autres Européens que nous ne l’imaginons, mais parce que ce que nous sommes aujourd’hui ne correspond pas à un passé que nous idéalisons, nous paraissons parfois hésiter entre la rhétorique arrogante de la grandeur et les jérémiades du déclin. Or, pour changer, pour définir ce que nous voulons devenir, il faut d’abord nous réconcilier avec ce que nous sommes. Nous tombons trop souvent dans un défaitisme incompréhensible pour un observateur extérieur. Même si la permanente insatisfaction française nous aide parfois à rebondir, elle peut devenir destructrice quand elle devient déni de réalité.

Aujourd’hui, pour paraphraser Churchill, la France ne doit craindre que ses propres peurs, qui l’empêchent de voir le monde tel qu’il est, riche d’opportunités nouvelles avant d’être source de menaces. Elle doit définir des ambitions et un modèle de société à la mesure de ses moyens, qui sont substantiels mais pas illimités. Elle ne doit pas avoir honte de regarder ses voisins et même parfois de les imiter ; elle doit avoir le courage de faire avec eux des choix difficiles, sans prétendre qu’elle peut tout faire, et surtout pas toute seule. Sans arrogance ni défaitisme, pensons un peu plus à la manière dont nous allons peser sur un monde dont nous ne sommes plus le centre mais que nous avons les moyens d’influencer, en définissant avec nos partenaires européens un projet commun. « 

 

Jean-Marie Guéhenno (Ancien président de la Commission du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Professeur à l’université Columbia (New York))