A Bugarach, l’univers n’est pas impitoyable !

 

 

 

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Aujourd’hui, je peux enfin vous l’affirmer : au pied comme au sommet du Pech de Bugarach, point d’extraterrestres. Seulement deux ânes au départ de la randonnée et des grands corbeaux au sommet. C’était hier, sur le toit d’un monde toujours en expansion. Qu’il est beau à cette altitude ( c’est le plus haut sommet des Corbières: 1231 m ), en compagnie de deux amis chers, avec cette époustouflante vue à 360 degrés sur les Pyrénées, la Montagne noire et la haute vallée de l’Aude. Grandiose ! C’est dire le choc, ce matin, chez les intra-mondains, dans le marais médiatico-politique. Cahuzac ! de retour à l’Assemblée pour saluer   » une transparence  »  bétonnée ; DSK ! au Sénat, auditionné par une commission  » citoyenne  »  ; Tapie ! en garde à vue pour défaut d’arbitrage ; Accoyer ! au piquet pour son énorme réserve… parlementaire ; Marine, qui revient de Moscou et instruit des procès… ; et pour corser ( oui, j’ose! ) le tout, Dallas et Jr à nouveau sur nos ondes… Quel casting, tout de même ! A Bugarach, je vous l’assure, l’univers n’est pas aussi impitoyable !…

La Marine est dans le vent !

 

 

 

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Il y a 15 ans, à Villeneuve sur Lot, le candidat UMP, soutenu par le PS au nom d’un front républicain de principe, aurait été élu avec 80% des suffrages. Hier, son application l’envoie à l’Assemblée Nationale, avec seulement 53 % des voix. Dans cette terre radical-socialiste depuis des lustres, non seulement les électeurs socialistes ne se sont pas rendus aux urnes, mais nombre d’entre eux ont voté pour le candidat du FN. La barrière psychologique et morale qui bloquait ce mouvement électoral vers la droite national-populiste, vient de voler en éclat. Quant à l’explication ultra simple de la porosité entre les thèmes idéologiques de la ligne Buisson-Sarko, d’une fraction de l’ électorat UMP et ceux du parti mariniste, à l’exception de bobos incultes et d’éditorialistes de France Télévisions, plus personne n’y croit. Si, Hervé Gattegno , pour qui, préparez vous au fou rire : «  c’est la validation de la stratégie de « dédiabolisation » de Marine Le Pen…ou la stratégie de radicalisation de Jean-François Copé. « , qui seraient validées !!! Bref, le transfert de voix de gauche vers le FN, s’expliquerait par la droitisation de l’UMP copéiste. On nage sur le sable !  Dans le genre  » idiot utile «  , Montebourg n’est pas en reste,  qui dope nos cerveaux à l’anti-mondialisation tous les matins en expliquant que Barroso et l’Europe sont le   » carburant  » des votes FN, alors que ce matin même , l’énarque du FN, sur Radio Classique, nous servait une leçon toute droite sortie, si je puis dire, du cartable de Mélenchon et de Montebourd réunis !!! Jusqu’à suggérer au Montebourg en question de persister dans sa profitable grossièreté anti-européenne… Tout cela est à désespérer d’enfin entendre qu’avoir promis le contraire de ce qui est appliqué par Hollande et ses amis, que l’incapacité de l’UMP à se doter d’une ligne claire et clairement incarnée par un leader incontesté capable de fédérer toutes les droites, que l’entretien politicien d’une série d’affaires politico financières et les pratiques mafieuses de grands élus locaux, que l’absence d’autorité dans la conduite de l’Etat et de sa justice, que cela seul auquel il n’est pas interdit d’ajouter d’autres choses, est responsable de l’installation aujourd’hui établie dans les esprits et les votes, du FN. Cette situation, reconnaissons le, avait été prévue par Sarkozy. Qu’on ne me dise pas, pour m’en faire le procès,  que j’en fait la réclame. Je constate ! Comme je constate, qu’à droite, ce grand absent, va très bientôt occuper tous les esprits…

Dimanche prochain, à Villeneuve, ça craint !

 

 

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Collard vendange dans le Gard! Et hop l’ancien maire UMP de Saint Gilles dans sa hotte ; et celle de Marine. A Béziers, c’est Ménard qui récolte du FN; et d’autres, à gauche. Et hop ! jubile Aliot, le Jules de la même. On aura du mal à les  » fasciser  » ces deux là. Le premier défendait à gauche, la presse idolâtrait le second. Ah qu’ils s’amusent ! ils font voler en éclats les codes du marché politique, la parole médiatique et leurs rentes idéologiques. On rit jaune dans le landerneau. Le Languedoc Roussillon est terre fertile pour cette manoeuvre d’étranglement des droites dites de gouvernement. Il suffit de laisser traîner ses oreilles dans les halles et les bistrots de Narbonne, le dimanche à l’heure de la messe, pour s’en convaincre. On n’y chante pas le Credo! Ça bastonne plutôt . Le vent pousse à droite toute et l’UMP, qui semble ne penser à rien d’autre qu’à 2017, est toujours à quai et à sec ; on s’y étripe encore pour savoir qui tiendra la barre, sans savoir où aller et avec qui . Et le PS, qui prend l’eau, à Paris, d’en rajouter à Villeneuve sur Lot en balançant un front républicain UMP-PS, qui fait du FN son principal opposant . Comme Baroin, Raffarin et consorts, qui dansent du ventre sur la même chanson en tapant sur Sarko et Buisson sous la baguette de médias aux anges. Des anges machiavéliques ! Compatissants et faux culs , ils distribuent des faveurs. La dernière, celle d’Hollande, conforte Stéphane Richard à la tête d’Orange. Mis en examen pour escroquerie en bande organisée sur fond d’affaire Tapie, voilà de quoi nourrir la bête.Beau cadeau ! Dimanche prochain, deuxième tour à Villeneuve. Ça craint !

L’expérience intérieure à contre-courant !


 


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Dimanche ! Le temps du repos et du retour sur soi. Pour qui ? A peine un peu plus d’une heure pour écouter cette paisible et intelligente conversation entre P. Sollers et J.Kristeva aux Cordeliers ; une heure hors du temps réel. Mais qu’est ce donc que ce temps là ? Un flux continu d’ informations propres à lessiver des cerveaux qui voudraient apprendre quelque chose par eux mêmes. A contre courant, de ce mouvement perpétuel, se placer résolument dans le temps de l’expérience intérieure, qui est une connaissance… On n’y perd jamais son temps !
 

Bonne écoute ! 

 

J’oubliais ! Merci à Marie Françoise Hourcq pour ce petit cadeau…

Collomb redécouvre l’Amérique !

 

 

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La meilleure critique d’ Hollande ne vient pas de la droite, mais de la gauche. De Lyon plus précisément. Signée Gérard Collomb, dans   » le Point  » de cette semaine. Que dit-il ?   » Il faut des choix clairs, qui ne soient pas contredits sans cesse « . Et, pour commencer,  » il convient de rétablir la santé financière du pays en continuant à réduire les déficits  » puis s’attaquer ensuite à la décentralisation en enlevant  » quelques couches au mille-feuille des collectivités locales et procéder à de grandes réformes de structure.  » Pour les retraites ?  » On ne doit pas l’adapter ( le système ) à la marge . Il faut le réformer en profondeur et regarder l’ensemble des systèmes, privés et publics, régimes spéciaux compris  » avec une préférence pour  » le système à la suédoise, par points, plus performant, car il permet chaque fois que l’espérance de vie progresse d’allonger la durée de cotisation, sans avoir l’effet brutal de nos réformes.  » De manière plus générale   » on ne peut rester avec ce système et cette société bloqués. François Hollande n’a pas le choix . La France est en train de perdre pied, ça ne date pas d’aujourd’hui, mais des dix dernières années. S’il veut ( Hollande ) éviter que la France ne se laisse définitivement distancer, il doit rebâtir la maison  »  Et pourquoi donc la maison s’effondrerait-elle ?   » Parce que le niveau de la dépense publique atteint des sommets insoutenables, avec 57 % du PIB, contre un peu moins de 52 % en Suède et seulement 46 % en Allemagne  « ; et parce que les entreprises sont sous pression précise-t-il  »  En France, elles assurent près du tiers de nos ressources fiscales et sociales, contre 25 % en Allemagne. Le coût du travail est donc très élevé, et pénalise tout le monde. Pour payer un salarié 31 000 euros net, une entreprise française paiera chaque année 58 000 euros, contre 48 000 euros en Allemagne. » Conséquemment  » les salaires sont sous tension, la rentabilité des entreprises se réduit, elles n’ont plus les moyens de financer leur développement, elles perdent des parts de marché. » Une perte de compétitivité et d’innovation qu’il illustre par deux chiffres  » on a acheté en 2012 3 500 robots pour nos usines ; les Allemands, 19 000 !   »  C’est net et précis . Qui dit mieux ? Ça me rappelle une certaine  » gauche américaine  » autrefois vilipendée par Tonton François et ses amis, Fabius en tête ? C’est Rocard, qui doit apprécié…

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