Michel Moynier s’est confié à Manuel Cudel dans les colonnes du Midi Libre daté du 10 Janvier. A signaler l’absence de bons vœux aux narbonnais, le flingage de Didier ( Mouly ) et l’adoubement de Millet ( Patrice ). Le premier est renvoyé chez son père et dans le passé, le second par ses compétences incarnerait l’avenir. Désunion de l’opposition municipale souhaitable et souhaitée et pari sur un rejet de Jacques Bascou seraient donc les clefs d’une victoire assurée. Sauf que, le rejet du sortant, à supposer qu’il ait lieu, ne sera pas, de toute façon suffisant, et que la concurrence des prétendants fera elle inévitablement de gros dégâts. Quant à savoir si Millet du fonctionnaire qu’il est peut en homme politique populaire se transformer pour gagner, Moynier a cette phrase énigmatique à souhait : « Il y a une image qu’il n’a pas encore trouvée. Quand un administratif se lance, il faut qu’il franchisse le Rubicon ». Passons vite sur son image qu’il n’a pas encore trouvée !!!. Pour le reste, citons Olivier Schrameck, s’adressant, en 2009, aux reçus de l’E.N.A : « Vous n’êtes pas le miroir du politique, mais son expert, son banc d’essai, un milieu naturel de décantation et de cristallisation…Se mettre à la place du politique, c’est renier sa responsabilité. » Plus que le Rubicon, à Millet, il lui faudra franchir ; mais de métier radicalement changer. Et de costume avec, comme l’avait ironiquement noté le même journaliste, fort avisé !
Jérôme Cahuzac est raide et cassant. Hautain et, paraît-il , suffisant, il est aussi élégant et , surtout, surtout, compétent. Le profil idéal pour un Ministre délégué du Budget qui, de surcroît, n’attend rien de l’Etat, de la politique et du PS pour faire ses fins de mois. Ils sont rares chez ses « amis » ministres à être dans ce cas ; nombreux , au contraire, sont ceux qui le jalousent et voudraient le voir tombersous les coups de Médiapart. Pour sa franchise enfin : « Il n’est jamais bon d’être ministre du Budget quand les impôts augmentent autant. », ce qu’ Ayrault et Hollande démentent tout le temps. Rien que pour cela, il nous faut sauver le bon docteur Cahuzac ; le meilleur, sans conteste, de ce gouvernement.
En 2011, Sarkozy recevait une longue et vilaine claque médiatico-politique pour avoir proposé une « laïcité ouverte » ou positive. Le gardien du temple républicain et de l’orthodoxie laïque,le philosophe Henri Pena-Ruiz,précisait à cette occasion : « Cette notion est parfaitement insultante pour la laïcité tout court, car elle suppose qu’il pourrait y avoir une laïcité fermée… » Mais hier matin, sur RTL,Vincent Peillon, ministre et tout autant philosophe, déclarait dans un style innocemment sarkozien: « Je veux une laïcité ouverte, je ne veux pas une guerre des écoles…La neutralité, ça vaut pour tout le monde, y compris les établissements publics ». Silence radio sur des ondes oublieuses et consternation muette chez les fidèles de l’ Immaculée Laïcité . Demeure cependant cette angoissante question : Peillon serait-il un cathophile masqué, le prophète d’une religion laïque ouverte et décoincée ?
Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet et Julien Benneteau résident tous les 3 en Suisse depuis plusieurs années. Ils ne payent donc pas leurs impôts en France, mais à l’inverse d’un Gérard Depardieu, qui fut traité de minable par qui l’on sait, ils viennent d’être promus dans l’ Ordre national du mérite.
Vincent Peillon, notre ministre de l’éducation, a du mal à se faire connaître des français. Il est vrai que la révolution promise par Hollande et qu’il doit réaliser manque pour le moins de visibilité. Ce qui convient à notre Mammouth qui n’aime pas être bousculé et qui vote pour qu’on le laisse vivre en paix. On croyait donc notre Vincent somnolant, le voilà stigmatisant le secrétaire de l’enseignement catholique au motif de sa lettre envoyée à ses 8 300 chefs d’établissement pour leur suggérer d’ouvrir des débats sur le mariage pour tous. Une mise en garde qui va paradoxalement doubler le nombre de manifestants attendu le 13 janvier !… Une erreur de perspective sans doute due à une consommation abusive d’aphrodisiaques barres chocolatées ( On se souvient qu’il voulait légiférer pour en lbéraliser le marché. ) Frigide Barjot, l’organisatrice de cette grande manif de janvier, depuis, en jouit sans compter !…
Ma.27.3.2024 Dimanche au cinéma (Théâtre+Cinéma Scène nationale Grand Narbonne) « Laissez-moi » de Maxime Rappaz, avec Jeanne Balibar, Thomas Sarbacher, Pierre-Antoine Dubay. Un train au cœur de la […]
Di.25.3.2024 « Les hirondelles buvaient déjà au lavoir et happaient les éphémères, quand ma « compagnie » s’en alla. L’air avait son goût usagé d’après-midi, et la chaleur était grande sous le soleil […]