Dire de Joseph qu’il méprise le cirque politique serait mal le connaître. Il appartient en effet à cette génération qui, par réflexe, se déplace encore pour aller voter et ne manque jamais de réfléchir, à l’occasion, aux grands et petits enjeux de la vie politique nationale et locale.
Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai déjà dit des programmes présentés par les candidats restés en piste pour ce second tour des municipales. On y trouve de tout, du sérieux et des propositions démagogiques au possible dont je me demande toujours si elles témoignent d’une inculture administrative profonde, d’une immaturité politique circonstancielle ou tout simplement d’un classique cynisme électoral.
Bien que Joseph ai décidé de ne plus se laisser atteindre par les vagues d’infos qui nous tombent incessamment sur la tête et nous noient le cerveau, il ne pouvait échapper cependant à son petit bain quotidien dans cet océan de nouvelles terrifiantes et d’une abyssale niaiserie, où surnagent parfois de trop rares et stimulantes réflexions et quelques bonnes et saines vérités, me disait-il.
Quand même, qu’est ce que c’est c.. la com ! C.. et cher à la fois ! Et toute cette bêtise, et tout ce ridicule pour ce grotesque néologisme et cette arrogante injonction : « devenez occitarien ». Nous avions dans ce registre folklorique à deux balles : « Parisien tête de chien » ! Par madame Delga, ils auront en retour : « Occitarien, bon à rien ». C’est ainsi que Carole est grande !
Provocation et victimisation sont désormais les deux mamelles d’une France devenue spectacle permanent ; et l’Homme « libre et autonome », au sens où le définissaient les « Modernes », n’est plus que le simple rouage de la machinerie communicationnelle : image lui-même s’auto célébrant dans le flux continu de leur production quotidienne.
Mardi.
Égoïsme social.
J’ai coupé sons et images et m’en suis allé tailler ma haie, arracher les mauvaises herbes, bichonner les fleurs ayant résisté à un hiver pluvieux, pour enfin finir par nettoyer au karcher les extérieurs de ma « cabane au bord de l’eau ». J’ai ensuite rejoint la plage – à pied – , me suis assis sur le sable, ai regardé l’inlassable mouvement des vagues – comme la vie, toujours recommencée. Le ciel était bleu et le silence parfait…