Dans un précédent billet, je rapportais les « coups de gueule » des élus et des salariés de la communauté de communes Salanque-Méditerranée qui, après une publication de bans estivale dans laquelle était annoncée l’union de leur collectivité avec celle des Corbières, ne voulaient plus entendre parler, à leur dire, de cette épousée cathare aux trop nombreux vices cachés.
«Il n’y aura pas de victoire sans que les millions d’électeurs qui se sentent proches du centre, sans que les idées, les valeurs qu’il porte et que nous pouvons représenter, soient prises en compte», cette phrase est du patron de l’UDI. Il l’a prononcée ce matin, et aurait pu l’être par un autre dirigeant d’un autre parti persuadé de porter, d’incarner, comme lui, des valeurs, au demeurant jamais clairement définies. « Défendons nos valeurs ! », « Revenons à nos valeurs ! », « Les valeurs de la démocratie, celles de l’école, de l’Europe…», de la « République » etc. fleurissent, en effet, dans les discours et les professions de foi qui envahissent la scène politique, surtout à la veille d’importantes échéances électorales.
J’ai reçu hier matin une touchante carte de voeux de Didier Mouly dans laquelle, après m’avoir chaleureusement et fautivement rappelé que « nos actions en tant qu’élus », comme les miennes, « en tant que citoyens » – fautivement car lui seul s’adresse à ma personne –étaient « guidées par le coeur », m’adresse en pièce jointe un courrierdans lequel il me fait part, tout aussi affectueusement,de son « indignation » après que j’eus«sans doute constaté une forte hausse de mon imposition locale 2016 dans laquelle la Ville de Narbonne n’a pas le moindre degré de responsabilité».
Comme toujours, mais cela n’est pas propre à ce gouvernement, les chiffres présentés et commentés par la ministre du Travail et, fait exceptionnel, on peut le comprendre, par le Président de la République lui-même, le sont de façon positive.
À partir des données de l’INSEE pour 2013, Compas (Édition décembre 2016) fournit de nouvelles estimations et analyses qui permettent, certes, decomparer le taux de pauvreté par commune, mais aussi, pour chacune d’entre elles, le nombre de personnes pauvres et leur situation familiale (Le rapport est ici).