L’intégralité de cet entretien accordé par Abram de Swaan à Julie Clarini, dans la Matinale du Monde, de ce jour (édition abonnés). Des thèses qui font exploser nombre de clichés…
Hitler, Eichmann, Goebbels… Des individus ordinaires ? Non, tout un chacun ne peut pas se transformer en criminel de masse, affirme le sociologue néerlandais. Chacun d’entre nous, dans une situation particulière, pourrait devenir un bourreau. C’est à cette doxa que s’attaque Abram de Swaan, professeur néerlandais de sociologie à l’université d’Amsterdam et à Columbia (New York), dans Diviser pour tuer, un essai savant et très documenté. Il y opère un retournement de perspective : pour analyser les processus de fabrication des criminels de masse, il faut s’intéresser à ceux qui ne sont pas devenus des meurtriers. Car ils existent, aussi.
Je ne l’ai ni acheté ni lu (et viens de terminer, de Michel Rio, la « Statue de la Liberté », au Seuil »: j’aurais tout lu ou presque de cet auteur, inclassable, féru de science, pour qui n’existeraient que trois savoirs: l’histoire, la physique et la biologie…) le dernier Sarko, mais constate dans la presse du matin que, du côté des ventes, il tue le match. Selon l’AFP, le livre de Nicolas Sarkozy se serait écoulé à 67.725 exemplaires, hors ventes numériques, d’après l’estimation du cabinet GfK rendue publique par Plon.
Chez « Les Républicains », dans l’Aude, samedi dernier, avaient lieu des élections pour la présidence départementale de ce parti et les délégués de circonscriptions. Jean Paul César, le sixième adjoint de Didier Mouly était candidat. J’en ai tiré cette petite facétie…
Bernard Lecomte a l’art d’écrire sur « le « vivre ensemble en France au début du IIIè millénaire » d’impertinentes et « parfaitement contestables » notules. J’ai sélectionné celle-ci, datée du 30 janvier 2015:
Stéphan Rossignol avait des airs de blanche colombe quand il a salué de ses trilles Nicolas Sarkozy, lors d’un rassemblement à Nîmes, le 20 janvier. Cela faisait près d’une heure qu’il faisait le pied de grue. Comme un oiseau sur la plus haute branche, il chantait tout le mal qu’il pensait des corbeaux de sa fédération de l’Hérault. De ces Julien et Aboud, qui lui tiraient dessus pour l’empêcher de voler de ses propres ailes, de se présenter aux élections internes de « Les Républicains », d’y prendre la présidence et d’y nicher enfin avec ses amis de la même lignée.