Dans l’actualité, une chose étonne et me ravit : la condescendance mêlée de sarcasme et de mépris des spécialistes du bavardage politique : journalistes, politologues, intellectuels « engagés », notamment, envers un Premier Ministre, dont les exposés et propos publics, sont par eux jugés trop simples, trop clairs, trop serrés, trop tranchés, trop « accentués » et donc forcément très nuls ; à l’inverse des leurs, brillamment lisses, fumeux et dérisoires, quant ils ne sont pas franchement insultants. Car dans ce pays et pour ces maîtres en éloquence, comme on le sait, l’obscur, le négligé et le pathétique, en tous domaines, sont les incontestables attributs de l’élégance et de la vérité…
L’exaspération de politiques, « philosophes » de plateaux, intellectuels bouvardiens, nouvellistes nécrophiles et médias putassiers qui, hier, pariaient sur un confinement dont ils ne voulaient pourtant pas et qui nous expliquent aujourd’hui avec des tremblements dans la voix qu’il s’imposait pourtant à chacun d’entre nous ; leur exaspération, donc, disais-je, m’amuse, me réjouit… et m’enchante au delà de ce que je pouvais imaginer en ce début de matinée particulièrement venteux…
Elle tient une boutique à Carcassonne et tous les 15 jours discute, sur LCI, avec Eric Brunet – un animateur de la chaîne – des ministres, des médecins et des experts, de la situation dramatique vécue par de très nombreux commerçants indépendants. Ce que j’ignorais !
J’ai aperçu, hier, sur la place de l’Hôtel de Ville, une petite troupe de personnes dont certaines brandissaient des drapeaux rouges portant les sigles des organisations syndicales ayant lancé un mouvement de grève national des enseignants et professeurs de l’Éducation Nationale. La Fédération Cornec des parents d’élèves et les mouvements lycéens, étudiants aussi, s’étaient évidemment joints au mouvement. Et ce fut fatalement un spendide fiasco ! 11% de grévistes au plan national seulement, selon les chiffres communiqués par le Ministère.
Deux, trois jours peut-être avant la sortie du livre de Camille Kouchner : « Familia grande », et que n’éclate « l’affaire Olivier Duhamel » dont l’autrice dénonce, notamment, les agressions sexuelles que ce dernier aurait fait subir à son jeune frère, je tombais, tout à fait par hasard, dans une boîte à livres de ma petite ville où j’ai l’habitude d’y déposer régulièrement certains des miens (livres), sur un « roman » de Nathalie Rheims : « Place Colette. »