Les habits neufs du Président  » Moa Je !  » .

 

 

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Le Président a changé de costume ! C’est Anna Cabana qui nous le signale dans « Le Point », ce matin. Pendant toute la campagne présidentielle et jusqu’à il y a peu, Hollande ne portait en effet que des costumes et des cravates bleu . Désormais, le costume est noir et la cravate bleu nuit. Le signe évident d’une politique enfin enterrée ! Finit le bleu du ciel et de la mer qui ouvre d’infinis horizons propices aux rêves et à la sérénité. C’est la réalité qu’il faut à présent assumée, et le noir de la rigueur et de l’austérité porter. Amen… Ainsi soit-il!

Soeur Najat nous chante la vie en rose.

 

 

 

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Elle est talentueuse, jeune et jolie. Moralement et politiquement irréprochable aussi. La preuve ? elle porte la parole du gouvernement. Avec des manières de moniale touchée par la grâce au moment de prononcer ses vœux. Sœur Najat, nous assurait donc hier que sa visite dans un collège pour y causer homophobie et mariage pour tous était le signe d’une parfaite neutralité, que l’ordre du mérite attribué à nos tennismans franco-suisse fiscalement exilés celui d’une grande probité et la nomination d’Olivier Schrameck par Hollande à la tête du CSA la confirmation de la parole par le Président donnée. Une version toujours renouvelée d’un tube du passé « Je vois la vie en rose » Chapeau l’artiste !

Aude:  » Terre des Illuminés! « 

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En 2012, Bugarach fut pour un temps la capitale mondiale de la « connerie » humaine. Un succès médiatique planétaire qui ne doit rien à la ruineuse « communication » d’une Aude prétendument « Pays Cathares » et tout à la géniale mystification du maire d’un patelin tristement abandonné. Un chef d’œuvre de pitrerie journalistique et télévisuelle qui enfonce vingt ans de duperie publicitaire sur un « Pays Cathare » politiquement fantasmé. Reste à transformer l’essai et proposer à Bugarach la construction d’un musée international « de la Bêtise et des Illuminés » et exiger de nos élus qu’ils laissent enfin la mémoire des « Parfaits » reposer ailleurs, et définitivement, en paix… 

Hollande, serait-il chiraquien?

 

 

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Vêtu d’un blouson blanc, avec sur la poche avant gauche l’inscription brodée: «Rungis marché international François Hollande», le chef de l’Etat s’est rendu au pavillon des «tripes et des abats» où il a assisté au découpage d’une tête de veau «en une minute chrono». Un hommage inattendu à Jacques Chirac qui préférait la manger à la sauce ravigote. L’on sait moins qu’il existe, à Ussel, en Corrèze, une confrérie dédiée à la dégustation et à la promotion de ce plat emblématique de la cuisine « canaille » : la Confrérie des Entêtés de la Tête de Veau. On croyait le corrézien François Hollande socialiste, serait-il devenu chiraquien?…

 

La rose et le résidu.

 

 

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Je voulais trousser un petit madrigal en l’honneur de nos nouveaux gouvernants puisqu’aussi bien, depuis la tragique disparition de leur barde officiel et patenté dans la forêt vosgienne (tu sais, celui qui célébrait le passage des ténèbres à la lumière et qui a vécu là dessus pendant trente ans), ils paraissent dépourvus de thuriféraire officiel.

A priori la chose est difficile car il faut bien avouer que le sujet n’inspire pas particulièrement les envolées épiques et il faut une certaine imagination pour y voir une quelconque épopée…Mais, cependant, tel Clément Marot a la cour de François 1er (celui de Marignan et du drap d’or, pas celui de l’observatoire), je voudrais essayer, en l’honneur de François deux dit « le normal » (second de la lignée dont l’avènement date de cette lumière dont je parlais plus haut, le premier étant François 1er dit « le futé »… ) de lui donner un petit triolet, une suite enjouée et guillerette destiné a soutenir son moral et sa déjà légendaire combativité face aux jours difficiles qui s’annoncent.

Paraphrasant un peu Aragon, j’avais d’abord pensé comme titre à « la rose et le résidu », tant il apparait que, pour reprendre en la modifiant un peu une célèbre formule, le PS d’aujourd’hui, c’est ce qui reste du socialisme quand on a tout oublié….

Et puis, le reste venait bien… « celui qui croyait aux promesses et celui qui n’y croyait pas »… etc., ça paraissait coller…

Mais finalement et j’en demande pardon aux mânes du bon Jean de la  Fontaine, je me suis replié sur un petit pastiche d’un de ses petits tableaux que tout le monde reconnaitra…Un peu, également, c’est vrai,  parce que, dès qu’il est question de fables, le nom du PS vient immédiatement à l’esprit tant il excelle dans ce domaine…La transition apparaissait donc très facile…

Voici donc le résultat de cette cogitation en espérant bien, je l’avoue, que cela me vaudra une croute de fromage dans l’une quelconque de ces petites cours de province ou les baronnets des lieux dispensent leurs bienfaits aux affidés avec tant de largesse.

Après tout, semble-t-il, être journaliste, poète ou créateur appointé et subventionné est désormais le rêve de tout artiste qui se veut libre ! Non…?

 

Le PS ayant sifflé cinq années,

Se trouva fort dépourvu

Quand son heure fut venue…

Plus un seul petit euro

Pour faire encore le Zorro…

Il alla crier famine

Chez Angela sa voisine,

La priant de lui prêter

Quelques euros pour subsister

Jusqu’aux élections prochaines…

« J’ai tout bouffé, foi d’animal

Intérêt et principal ! »

La teutonne n’est pas prêteuse,

C’est là son moindre défaut…

Que faisiez-vous aux temps beaux … ?

Dit-elle à cette emprunteuse…

Euh, je promettais…

Je braillais, éructais, m’étranglais de colère,

Je sauvais en discours l’humanité entière,

Oh, oui,, je promettais aux foules laborieuses

Des lendemains qui chantent, des fins de mois heureuses,

Je faisais rendre gorge à tous les possédants,

Je matais la finance avec tous ses mandants,

J’appelais au combat les damnés de la terre

Et je multipliais par trois les fonctionnaires…

Je haïssais l’argent, surtout celui des autres,

Je reprenais de Marx les actes des apôtres.

Empli de compassion, j’expliquais aux agents,

La façon dont il faut réprimander les gens,

Les Roms, les trafiquants et autres délinquants

Car ce n’est pas leur faute si le grand capital

Fait sur eux sa pelote et les oblige au mal…

Je cognais, je tapais…ça ma défoulait bien…

Oh, oui, je promettais…

                                         Et, là…Me voilà bien…

 

Ach…S’écria la teutonne,

Vous promettiez ?

Eh bien, tenez, maintenant…!

 

Le votant, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus…

(Je sais, ce n’est plus la même fable mais je trouve que cela fait une très jolie et très morale fin)

 

 

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