Pour commémorer le cinquième anniversaire de la mort de George Frêche, le Midi Libre n’y est pas allé, si je puis dire, de main-morte. Entretien de Claude Cougnenc, son fidèle collaborateur, président de « George Frêche l’Association », avec Manuel Cudel, reportages, diaporama, témoignages, un « Macarel! » de Philippe Palat… Une panthéonisation journalistique en pleine campagne des régionales qui ne manque pas de sens politique. Le premier étant de révéler, en contrepoint, la faible stature politique des prétendants à la présidence de la future grande région. Et ce quoique l’on pense de la personnalité de l’ancien maire de Montpellier et président de la Région Languedoc-Roussillon, de son bilan et de ses options idéologiques.
Coup de gueule, ce matin, à la lecture de l’édition bitteroise du Midi Libre: « Je suis la seule candidate à avoir dit que je garderai deux hôtels de Région, pour préserver un équilibre sur les effectifs et services, je donnerai des preuves… en ayant toutes les assemblées délibérantes à Montpellier également ». Signé Delga! Une candidate députée à la Présidence de la future Grande Région qui, sans doute, expliquait tout aussi tranquillement, aux électeurs de sa circonscription, avant d’entrer en campagne, que cette réforme territoriale – votée par elle – était nécessaire afin de diminuer les coûts de fonctionnement du mille-feuilles administratif.
Partie 3. Edouard Rocher, nouveau maire de Coursan depuis avril 2014, prend ses marques… et se démarque de son prédécesseur en annonçant comment il voit la gouvernance de sa commune. Il précise aussi en quoi le parti des Radicaux de Gauche, bien qu’allié au PS, tient à réaffirmer ses différences à gauche.
Les Think-Tanks, La Compagnie Riquet de Toulouse, Montpellier 2020 et Tous pour Nîmes et son Agglomération nous avaient invité à participer à la rencontre « Dessine-moi une Région », qu’ils organisaient, à Narbonne, le samedi 24 octobre 2015, au Théâtre Scène Nationale. L’accueil était assuré par le Grand Narbonne, et son Président Jacques Bascou. À noter aussi le passage de Dominique Reynié qui , en compagnie de Michel Py a assisté à une partie des travaux, le matin. Cette réunion se voulait une occasion de débattre et d’élaborer des propositions sur la fusion en cours entre le Languedoc-Roussillon et Midi Pyrénées. J’ai moi même participé – non prévu au programme – à une table ronde, l’après midi, sur le « développement économique », et eu le plaisir de retrouver nombre d’amis et anciens collègues ou collaborateurs (trices), dans la salle et sur la scène. Pour me limiter au seul thème de mon intervention » pouvoirs des Régions et développement économique et emploi », sur lequel je prétends posséder – peut-être à tort, après tout -, une longue expertise, je retiens de cette initiative qu’elle doit être renouvelée pour en approfondir ses premiers travaux. Pour, sur ce thème, au moins deux raisons. Le peu de temps qui nous fut accordé pour expliciter un propos liminaire, pour ce qui me concerne, volontairement concentré et « abrupt », d’abord; l’absence d’un cadrage général sur la loi NOTRe et la répartition des compétences entre collectivités territoriales, ensuite, chaque intervenant mettant un contenu différent dans la même notion de « développement économique », souvent con-fondue avec celle « d’emploi ». Alors, pour ceux qui n’étaient pas présent, et pour d’autres éventuellement, qu’ai-je donc essayé d’exposer.
Remarquable dossier signé Manuel Cudel dans le dernier numéro de l’Express. L’ancien rédacteur en chef de l’agence narbonnaise du Midi Libre y déploie un sens aigüe de l’enquête sans tomber dans le travers habituel, s’agissant de Robert Ménard, de l’invective idéologique ou morale. Dans son style habituel, tout en souplesse et profondeur, rien n’est cependant laissé dans l’ombre des relations, emportements, postures et provocations politiques de son personnage. Son premier cercle de conseillers, leurs rôles et leurs origines politiques, de l’extrême droite à la gauche bitteroise, sont notamment bien mis en lumière. Comme le rôle de son épouse avec laquelle il entretient des rapports fusionnels: « Plus qu’une épouse, Emmanuelle Duverger est perçue aujourd’hui comme la femme qui murmure à l’oreille du maire.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]