Eric Piolle, le maire Vert de Grenoble, faisait son marché électoral avec nos Robines et Robins dans les Halles de Narbonne…

       

Eric Piolle, maire Vert de Grenoble, prétendant à l’investiture EELV pour la présidentielle de 2022, mais qui réclame avec Benoit Hamon une union de la gauche  pour cette élection, et que personne ici ne connaît, rendait donc visite aux Verts locaux de l’Aude figurant sur des listes indépendantes du PS aux élections régionales et ceux qui, tout aussi Verts, seront investis pour partir en binôme avec le même PS, aux élections cantonales de ce même département. Vous me suivez ?

Le silence des Verts d’EELV sur le Parc Aquatique des Ayguades serait-il politiquement intéressé ?…

       

Le maire de Gruissan, et président du PNR, notamment, a donc autorisé, après un avis positif du commissaire enquêteur, et a contrario de ceux, nombreux et argumentés, d’usagers et de résidents de ce site naturel remarquable des Ayguades, l’aménagement d’un Parc aquatique imaginé, selon son Directeur, par l’Office de Tourisme de Gruissan, dont la « tête de gondole » sera un téléski qui  va nécessiter l’érection « d’esthétiques » pylônes de 10 mètres de haut, autour desquels « barboteront » canots électriques et autres objets flottants dans le genre pédalos au design flamboyant. Une « MarinaOzone »  – kitsch –, selon leurs concepteurs et réalisateurs, qui devrait, sans rire, « renforcer l’attractivité du site de Gruissan ».

Aujourd’hui j’ai fait le manœuvre. Le chantier ?

       

Aujourd’hui j’ai fait le manœuvre. Le chantier ? Ma cabane au bord de la mer. Les travaux ? Réfection du dallage extérieur et de la terrasse en gravier – enlèvement, tamisage et remise en l’état initial d’icelle, portage et lissage de sable etc.

Vers la démission programmée de la directrice de la Scène Nationale du Grand Narbonne…

         

Le 7 octobre 2020, je publiais un billet dans lequel j’indiquais que Didier Mouly, s’exprimant en tant que Président du Grand Narbonne, avait fait savoir à la Directrice du Théâtre Scène Nationale, madame Marion Fouilland-Bousquet, que la confiance qui devait présider à leurs rapports, était rompue ; et qu’il attendait d’elle sa démission. Nous sommes le 21 mars 2021, et le Midi Libre du jour, sur la foi du compte rendu de la dernière assemblée générale de l’association gestionnaire du théâtre, confirme cette information. La directrice du Théâtre, elle-même, ayant fait savoir « qu’en regard du contexte », elle souhaitait quitter ses fonctions, le Président de l’association a donc été  mandaté pour négocier avec elle son départ. Sur ce dernier point, on apprend aussi que les représentants du Département, de la Région, ainsi que le Directeur Régional de l’Action Culturelle (DRAC), qui ont défendu sa gestion, n’ont pas pris part au vote. Cela dit, et quoi qu’il en soit des chiffres présentés par les uns et les autres, la raison du désaccord entre la directrice du Théâtre et le Président du Grand Narbonne n’est pas, si je puis dire, d’ordre « comptable ». Dans ce cas, en effet, on est en présence d’un conflit de loyauté, d’une rupture de confiance qui tient à l’histoire des relations entre le maire de Narbonne devenu aussi, lors des dernières élections municipales et communautaires, Président du Grand Narbonne, et la directrice d’une institution dont il assume désormais la pleine compétence et finance, pour l’essentiel, le budget. Croire, cependant, qu’il suffirait d’un changement de « direction » pour apaiser les relations entre Agglo et Théâtre, serait se leurrer. Elle dépendent surtout, en effet, de la résolution de problèmes que, faute de mieux, je qualifierais de « structure » ; des problèmes résultant des conditions exigées pour obtenir le renouvellement du label « Scène Nationale » et la reconduction de la convention liant le Grand Narbonne à l’État. Un label qui, notamment, bride sévèrement la prise en compte d’une demande « locale » – les élus étant a priori considérés comme des « suiveurs » à visée électoraliste (un risque bien réel, cependant) – ; un label qui, encore, impose un mode gestion – dans le cas du Théâtre, une association loi 1901 – manifestement inadapté à son périmètre financier et politique. Aussi, sans rééquilibrage des relations institutionnelles et politiques entre Grand Narbonne et Théâtre et sans mode de gestion plus intégré et offensif, il est illusoire, me semble-t-il, d’espérer résoudre les problèmes auxquels sera confrontée la future équipe dirigeante du Théâtre – et ce quel qu’en soit le profil.

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