Jeudi, à 18h30, j’étais à l’ouverture de la réunion du conseil municipal de ma bonne ville de Narbonne. Dans la salle ouverte au public, quatre personnes environ -– à l’exclusion des deux ou trois agents de la police municipale. Quand Didier Mouly, le maire, a demandé aux conseillers municipaux présents d’observer une minute de silence en hommage au colonel Arnaud Beltrame, le vide de cette grande « salle commune » m’est apparu soudain comme le symbole même d’un certain état, disons « spirituel », de notre société. Je sais que cette remarque peut surprendre certaines personnes, mais, en la circonstance, sans doute encore pris par l’émotion du sacrifice de celui qui désormais figure au rang de nos héros nationaux, c’est ainsi que « j’écoutais » ce moment solennel de silence. Moment vite suivi d’une courte déclaration de Didier Mouly, annonçant qu’il demandait à son adjointe, madame Rapinat, d’étudier sur quel « boulevard ou bâtiment public » inscrire désormais le nom d’Arnaud Beltrame. Initiative qu’impatiemment j’attendais…
Je n’aurai pas la ridicule outrecuidance d’ajouter au beau discours du Président de la République d’autres mots que les siens quand il rendit ce matin l’hommage de la nation tout entière au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame ; un nom devenu désormais celui de « l’héroïsme français ».
Coup de chaud à l’Agglo ! La raison de cette petite montée de température lors du conseil communautaire de jeudi ? Une délibération sur la création, si je puis dire, d’un crématorium. Vite retirée du vote par le Président Bascou, car il n’était tout simplement pas sûr d’avoir une majorité pour la faire adopter.
Robert Ménard exulte ! Après que l’A.S Béziers eut mis une « rouste » historique au RCNM, sur son propre terrain : 68 points ! voilà qu’il enregistre une nouvelle victoire symbolique retentissante, devant la Cour d’Appel de Paris – elle vient de le relaxer de sa condamnation en première instance pour incitation à la haine raciale. Et comme si la première humiliation sportive subie par les narbonnais ne suffisait pas à leur malheur, la journaliste de l’Indépendant commentant cet épisode judiciaire …, présente en photo la « trombine » du maire de Béziers… surmontée de l’écusson de la Ville de Narbonne. Une double peine en quelque sorte ! La seconde ajoutant au châtiment sportif de dimanche dernier la prise en otage de la conscience politique et morale des Narbonnais. La manipulation des images, sans pincettes, n’est pas sans risques. La preuve !
Pleine page dans « l’Indep » local sur les candidats potentiels aux prochaines élections municipales. Didier Mouly, le maire sortant, lui, s’était déjà publiquement déclaré, quant aux autres personnalités de ce casting journalistique : Catherine Bossis et Nicolas Sainte Cluque pour le PS – Cf mes analyses sur leur opposition de « ligne » et leur désir d’en découdre – et Alain Perea, le député LaREM – soucieux, bien évidemment, de « jouer un rôle » –, rien de nouveau dans ce « dossier », pour ceux qui lisent régulièrement ce blog, en tout cas. Les absents, par contre, étonnent, et je pense surtout et encore au PS et à Marie-Hélène Fabre en particulier.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]