Deux heures loin du bruit et du désordre « mondain »…

Hier matin, longue marche de la passerelle entre Deux Villes jusqu’à l’écluse de Raonel. Deux heures d’efforts physiques et de quiétude morale. Ou plutôt de distance intellectuelle avec le bruit et le désordre « mondain ».

Ils sont jeunes, entreprenants et veulent être entendus dans le jeu politique narbonnais…

Ils sont jeunes, actifs, entreprenants, aiment leur ville et leurs quartiers. Des idées, des propositions pour y mieux vivre, ils en ont plein la « tête ». La première d’abord : se faire respecter. Et refuser le paternalisme politique des partis « officiels » ; en contester leur monopole de l’expression politique. Ne plus se soumettre, troquer des bulletins de vote contre des emplois, des aides, des logements… toujours promis pendant les élections, jamais donnés après. Ils sont jeunes, entreprenants, ont des projets pour leur ville et leurs quartiers, veulent « garder espoir », lutter contre l’abstention, le repli sur soi, la frustration et le mal-être. Jeudi 21 mars, à la Maison des services de Saint-Jean Saint-Pierre, Salem, Okan et Zoubida n’ont pas prononcés ces mots, mais leur message sonnait les mêmes thèmes. Les émissaires, les « auditeurs libres » des partis « officiels »étaient présents dans une salle comble. On les comprend, les municipales approchent et rien de ce qui « bouge » dans la cité n’échappe à leurs antennes. Je ne sais ce qui va advenir de ce « mouvement citoyen narbonnais » : se fondra-t-il ou pas dans un jeu d’alliances (et avec qui), jouera-t-il seul sa partition l’année prochaine ? Trop tôt ! Ce que je sais par contre, est qu’avec cet acte de volonté, une ancienne manière de faire de la politique municipale est peut-être morte. Dans l’esprit de ceux qui la subissaient, à tout le moins. Et c’est tant mieux !

Jean Paul Chaluleau en route « Pour Ouveillan »…

C’est décidé, Jean Paul Chaluleau est en  marche, ou en route, « Pour Ouveillan » ! Celui dont tous les lecteurs de l’Indépendant connaissait la signature  au bas d’articles commentant la vie politique locale, passe, après l’exercice d’autres activités dans la « communication institutionnelle, de l’autre côté du pont, bien décidé à s’en aller  bouter hors du petit hôtel de ville d’Ouveillan, les amis de son actuel locataire, le sieur Cribaillet. C’est autour d’un café qu’avec d’autres mots Jean Paul m’a informé de sa décision. Sa bienveillance naturelle ne le porte pas en effet à des excès de langage. Qu’il s’agisse de personne ou de politique, avec lui le ton est toujours posé et la phrase polie… Ce qui ne l’empêche pas d’agir avec conviction et ténacité, comme avec ses « Vendages du coeur » auxquelles participent des artistes de très grandes renommées. C’est donc en homme de rassemblement qu’il se lance dans cette aventure. À sa manière : calme, au pas assuré. Un style si rare en politique…

À quoi sert le contrôle de légalité des actes administratifs ?

Quelle que soit la décision finale rendue par le Tribunal Administratif (T.A) de Montpellier sur l’illégalité du marché conception-réalisation de l’Arena de Narbonne*, constatée par son rapporteur public, et la poursuite ou pas du chantier grandement avancé, cette affaire met en lumière de graves déficiences du côté des services  de l’État concourant au contrôle de légalité des actes administratifs.

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