Quelles têtes d’affiche pour l’Arena de Narbonne !
J’imagine la trombine des fans de l’Arena de Narbonne qui applaudissaient des mains et des pieds l’ouverture de cette salle multimodale.
J’imagine la trombine des fans de l’Arena de Narbonne qui applaudissaient des mains et des pieds l’ouverture de cette salle multimodale.
Le Grand Narbonne a entrepris la promotion des « sports de glisse » sur son territoire et a décidé de soutenir financièrement des projets susceptibles d’accroître son potentiel naturel d’attraction : son soleil, la mer, ses étangs, ses vents, par l’aménagement de spots, de leurs voies d’accès, et le développement d’activités et de services qui lui sont liés.
La société d’économie mixte « Montpellier events », filiale de la Région Occitanie et de la Métropole de Montpellier gère l’administration et l’exploitation de l’Arena et du Parc des Expositions de Montpellier, propriétés de la Région Occitanie, et celles du Corum et du Zénith, propriétés de la Métropole. Elle est aussi en très grandes difficultés financières depuis de nombreuses années.
On l’oublie , mais Benoît Hamon fut le candidat choisi par les socialistes, les radicaux et une partie des Verts pour les représenter à la dernière « présidentielle ». Il était le candidat issu du Ps, comme le sortant ; le candidat d’un Parti qui offrit deux présidents à la République et qui fit royalement un catastrophique 6%.
Vendredi 2 février, une voiture roule en direction de Béziers sur la départementale 611. À son bord quatre jeunes gens. Je les imagine pleins de vie et de peurs. Ils rient, chantent, grondent. L’auto-radio couvre parfois leurs voix. Les paysages passent, indifférents. Un vent violent plie le haut des peupliers ; il siffle dans la légère Ford – une vitre est à peine entrouverte – , qui tremble sous les rafales. C’est vendredi, on approche de midi. Enfin penser à soi seul ; oublier la semaine passée au CFA du bâtiment. Peut-être évoquent-ils vaguement leurs travaux, leurs amis… L’insouciance est encore de leur âge. Ils approchent de Tourouzelle. L’un d’eux somnole, il rêve. Des images flottent dans la tiédeur de l’habitacle. Puis… des sirènes hurlent, dramatiquement rouges ; le bourdonnement épais d’un hélicoptère emplit l’espace ; des appels, des cris… Il est 12h 30 ! Le temps s’est brutalement figé. Un des quatre jeunes apprentis est mort ; ses trois amis sont blessés, dont un dans un état très grave. Je ne connais rien de leur tragique histoire personnelle. Rien que cet effroyable moment rapporté dans un banal article du journal local ! Et pourtant, ce matin encore, je pense à eux. Comme si soudain, dans les artifices du quotidien, la vie se rappelait à moi… Pleine de sens !