On peut tuer par haine, par fanatisme religieux, nationaliste ou par folie. Rien de tout cela semble-t-il. L’acte absurde par définition, sans mobile, sans raison. Aussi absurde que cette image d’un avion désintégré en mille morceaux sur la montagne. Tuer pour tuer. Un meurtre de masse sans mobile, semble-t-il, sans revendication, sans idéologie, sans même l’alibi de la folie. Qu’il y a -t-il à comprendre? Rien, le néant, l’inexplicable, sinon l’homme dans sa plus simple expression…
C’était dans l’air depuis plusieurs mois, c’est désormais une certitude : le premier marché aux truffes de Narbonne aura lieu sur la place de l’Hôtel-de-ville le samedi 14 février. Une consécration pour tous les Tartuffes du lieu! On l’a oublié depuis, mais on disait du temps de Molière, truffer, pour, tromper, dont on avait fait le mot truffe, qui convenait très bien à cette espèce de fruit, par la difficulté qu’on a à le découvrir.
Comment retenir sa « rage » devant ce massacre, sinon en restant d’une dignité absolue toute en force et volonté de ne rien céder de nos valeurs et de nos libertés à ces épurateurs sanguinaires ainsi qu’à leurs complices… Sachons retenir nos cris et nos larmes, qu’ils n’en jouissent pas! Montrons leur, à ces odieux apôtres de la haine, de la violence et de l’encagement des consciences, que notre foi inébranlable en la République et la démocratie aura raison de leur folie barbare. Ce 6 janvier, qui est notre « 7 septembre », restera comme celui d’une entrée en guerre contre tous nos principes et notre histoire. D’où que nous venions, sans failles, sachons-les défendre sans jamais les trahir…
940 voitures ont été incendiées au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, un nombre en recul de 12 % par rapport à 2013, selon le bilan du ministère de l’Intérieur transmis jeudi 1er janvier. Une tradition désormais bien établie, comme la bûche à Noël, en général, elle, plutôt glacée. Un rituel sauvage où des voitures sont brûlées sur l’autel festif de l’abondance et de la démesure par de « jeunes » gens vivant à la périphérie de nos villes. Au frais, si je puis dire, de leurs propriétaires et voisins habitants dans les mêmes quartiers.
« Chaque matin, à me réveiller encore sous la voûte céleste, je sens que c’est pour moi la nouvelle année. C’est pourquoi je hais ces nouvel an à échéance fixe qui font de la vie et de l’esprit humain une entreprise commerciale avec ses entrées et sorties en bonne et due forme, son bilan et son budget pour l’exercice à venir. Ils font perdre le sens de la continuité de la vie et de l’esprit. On finit par croire sérieusement que d’une année à l’autre existe une solution de continuité et que commence une nouvelle histoire, on fait des résolutions et l’on regrette ses erreurs etc. etc.
Picasso Pablo (dit), Ruiz Picasso Pablo (1881-1973). Paris, musée national Picasso – Paris. MP72. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]