Oui, le P.C.F a bien raison de célébrer le trentième anniversaire de la mort d’Aragon. Et puisque nous sommes encore vivants ( je n’ai pourtant pas passé la nuit à Bugarach! ), ceci, pour « passer le temps » :
« Je me sens toujours un peu le veilleur d’on ne sait quoi, quelle ville, quel danger, je demeure aux aguets de quelque chose qui ne survient pas, ou plus exactement qui ne survient pas encore. Peu à peu, je m’habitue au temps perdu, c’est là un sentiment que je n’imaginais pas, me semble-t-il, hier même. Je me laisse aller des journées entières, comme un rameur qui s’est couché dans sa barque, et renonce à l’effort de remonter le courant. »
Et pour inciter à la relecture de cet immense écrivain, ces textes de contemporains publiés dans le Figaro Littéraire: textes.
Juste derrière chez moi, sur le mur d’un bâtiment qui héberge notamment le Conservatoire de Musique de Narbonne, ce poème de Pierre Reverdy; que je lis sans me lasser, à mon retour de longues promenades le long du canal de la Robine.
Il faisait un beau soleil, ce jour là!
Comme le dit joliment Gil Jouanard dans son introduction à une petite anthologie établie par C.M.Cluny: » Reverdy voit l’autre côté du monde dans ce côté-ci. Comme les anciens Gaulois… «
Il faut lire Modiano la nuit! Dans ce temps où tout se confond, comme dans une chambre où brille une lampe. On y éprouve un sentiment de présence et d’absence tout à la fois… Le temps flotte! Des ombres passent et repassent. Une vague qui sans cesse roule vers l’infini…
Hier soir, en plein désastreux spectacle donné par les équipes de Copé et Fillon, l’élégance et la dignité de Papé dans son commentaire d’après match contre les Samoa. A l’image aussi de son ouvreur inspiré plein de retenu et de modestie : « J’ai fait mon boulot ! » ; de respect aussi pour ses valeureux adversaires du jour. La partie fut pourtant rude. Apre! et le résultat longtemps indécis. J’ai aimé cette équipe de France solidaire et souffrante dans ce combat sans concessions. Tendue vers un seul but : gagner ! Une leçon de noblesse en ces temps où la haine et le mensonge gouvernent ceux qui aspirent à diriger et conduire notre pays…
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]