Ce matin, elle a demandé à sa mère de soigner sa coiffure ; de lui faire deux longues nattes pour enclore son visage et lui donner cet air de petite fille « russe » que nous aimons. Sa peau souple et claire paraît ainsi encore plus fraîche et ses grands yeux gris semblent beaucoup plus lumineux. C’est ainsi qu’elle nous est apparue, samedi, sur le coup de midi, dans l’encadrement de la porte d’entrée.
C’était le jour de la Chandeleur ; celui de l’éternel retour des amandiers en fleurs, aux bords des vignes et des garrigues autour. Sur la route, m’en revenant, j’écoutais France Culture dans ma voiture. J’entendis parler de soleils, de planètes, d’étoiles râtées, de naines brunes. Plongé dans cet univers sombre et froid, la voix d’une dame savante me vint et de la naine brune me dit qu’elle était ce qu’un jour notre soleil serait. Mort ! J’eus alors la fugace et pétrifiante vision d’un immense trou noir, glacé. La vision du néant. Mais très vite cependant celle des jours a venir me conforta dans l’idée qu’encore et pour toujours les amandiers seraient en fleurs. Qu’ils illumineraient nos pâles journées d’hiver. Comme chaque année à la Chaneleur. Depuis la nuit des temps…
Dans « L’Âme Française ou la Mesure de l’Espace », l’un des grands chapitres de son livre : « Découverte de l’Archipel » (1932) *, qui commence à la page 61, Elie Faure note, dans un style généreux, pour ne pas dire gourmand, ceci – qui sont les premières lignes – :
Émilienne et Manuel, son mari : sur ses genoux, Laurent…
Assise au bord de son petit lit, Émilienne pleure. Ses mains jointes sur ses genoux serrés, sa tête légèrement penchée et ses yeux remplis d’eau jusqu’au bord, elle me fait penser à une petite fille qu’on vient de réprimander. Tous les soirs, à la même heure, Émilienne est ainsi : une petite valise à plat sur le côté, elle attend celui ou celle qui viendra la chercher pour l’emmener « dans sa maison ».
-Mon amie Marie-Paule Farina, dont je conseille la remarquable page Facebook, a bien raison ! Une petite cure avec Épictète, au début d’une année nouvelle, ne peut pas faire de mal. Tenez ! ceci par exemple :
La pluie tombait. J’étais près de la fenêtre. La rue était vide. Des feuilles mortes couvraient la chaussée, mouillées. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Lu ce matin dans « L’Opinion », un papier très juste d’Antoine Oberdorff. Ce qu’il décrit n’est pas une colère.C’est une convergence. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime […]
Premier dimanche de Hanouka.Sydney. Une plage.Plus d’un millier de Juifs réunis pour allumer la première bougie.La lumière. Les chants. Les enfants. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime […]
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]