Entre ciel et mer, la pointe des Albères semblait guider mes pensées…
Hier après-midi, à Gruissan, deux heures de marche et de rêveries sur la même plage où, l’été, le repos agité des petits plaisirs balnéaires occupe l’essentiel de mon temps.
Hier après-midi, à Gruissan, deux heures de marche et de rêveries sur la même plage où, l’été, le repos agité des petits plaisirs balnéaires occupe l’essentiel de mon temps.
C’est, plongé dans le feuillage d’arbustes buissonneux aux pointes joliment bleutées, qu’en cette fin de matinée, cours Mirabeau, je l’ai aperçu : il était en train d’y tailler, au couteau et à l’aveugle, des branches. Je m’en suis approché et, calmement, lui ai demandé ce qu’il faisait ainsi à la place des jardiniers municipaux dont c’est le métier.
Je croyais pouvoir y échapper, à cet injonction amicale de publier sur ma page Facebook la couverture des dix livres que j’aurais adorée, mais Daniel, ce matin, en a décidé autrement. Par lui, en effet, selon cette vilaine expression venue du monde du spectacle américain, j’ai été « nominé ».
Un après midi paisible à rêvasser sur ma terrasse. Dans mon champ de vision, un anarchique agencement de toits diversement ocrés et la plus vaste étendue d’un ciel uniformément bleu – que constellent cependant de rares petits nuages gris, épars.
Si Montaigne aime tellement la santé* c’est parce que la santé est la condition du plaisir. Elle n’est pas la valeur suprême dont toutes les autres dépendraient. Et le médecin n’est pas celui à qui nous devrions déléguer la gestion de nos vies et de notre société.