Scène de la vie ordinaire : « Je cherche mes oreilles ! »

   

C’est, plongé dans le feuillage d’arbustes buissonneux aux pointes joliment bleutées, qu’en cette fin de matinée, cours Mirabeau, je l’ai aperçu : il était en train d’y tailler, au couteau et à l’aveugle, des branches. Je m’en suis approché et, calmement, lui ai demandé ce qu’il faisait ainsi à la place des jardiniers municipaux dont c’est le métier.

« C’est un secret ! ». Oui ! de ceux qui n’existent qu’à condition de n’être jamais nommés…

     

Je croyais pouvoir y échapper, à cet injonction amicale de publier sur ma page Facebook la couverture des dix livres que j’aurais adorée, mais Daniel, ce matin, en a décidé autrement. Par lui, en effet, selon cette vilaine expression venue du monde du spectacle américain, j’ai été « nominé ».

Un après midi paisible à rêvasser sur ma terrasse.[…]

 

   

Un après midi paisible à rêvasser sur ma terrasse. Dans mon champ de vision, un anarchique agencement de toits diversement ocrés et la plus vaste étendue d’un ciel uniformément bleu – que constellent cependant de rares petits nuages gris, épars.

La santé n’est pas la valeur suprême dont toutes les autres dépendraient…

       

     

Si Montaigne aime tellement la santé* c’est parce que la santé est la condition du plaisir. Elle n’est pas la valeur suprême dont toutes les autres dépendraient. Et le médecin n’est pas celui à qui nous devrions déléguer la gestion de nos vies et de notre société.

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