L’effet  » papillon « .

 

 

 

 

 

Hé bien! Hier, j’ironisais sur l’effet  » Villepinte  » attendu par Hollande en lui annonçant un effet  » boomerang « . Je ne croyais pas si bien écrire. Le temps d’une bonne nuit de repos et c’est l’effet  » Besson  » qui lui arrive en pleine poire.

Ce dernier vient en effet de claquer la porte en abandonnant son fauteuil de secrétaire national du PS à l’économie. L’effet  » pervers  » d’une organisation de campagne où l’amateurisme de beaucoup exacerbe les ambitions de certains. Et après la dernière sortie de Montebourg,celle de Besson illustre la pertinence analytique du non moins célèbre effet « domino ». Comme si cela ne suffisait pas, c’est dans ce pataquès que vient de sonner, dans toute sa pureté de cristal , une parole Royale a faire dresser sur la tête le peu de cheveux qui restent encore à nos professeurs de français:  » Il faut de l’ordre juste dans le domaine du Parti socialiste comme dans le domaine du développement économique ».

Mais comment peut-on donner sa confiance à une dame qui n’arrive pas à parler un français correct et qui truffe ses discours de médiocres clichés? A cette cadence, qui dépasse le seuil du tolérable, on peut se demander (ce qui serait une circonstance atténuante ) si elle n’est pas  victime d ‘un effet  » Lang « . Dans ce cas, qu’elle le vire!

Il est vrai que ce n’est pas facile, et qu’elle aurait tout à craindre d’un effet « papillon ». Une théorie selon laquelle le battement des ailes d’un papillon  peut conduire bien plus tard à de vastes conséquences (un ouragan, de l’autre côté de la planète, par exemple).

 

Effets de manches.

 

Il paraît que nous allons avoir un effet « Villepinte ». Hollande nous en avertit. Bien ! Va falloir s’y préparer. Pour le moment, pas la moindre vibration. D’après les sondeurs d’opinion : calme plat et stagnation de la côte de Ségo. L’effet tarde, le moral baisse et on commence à s’énerver. En conséquence, les esprits s’échauffent. Classique ! Trop  de  dépenses d’énergies provoquent immanquablement un effet de « serre ». Ce qui est très dangereux pour la santé. En politique, comme en économie, il y a aussi, en effet, des effets de « seuil ». Et en deçà d’un certain niveau de persuasion, le risque est de « prendre un bouillon » ! Quant aux effets « de manches », ils ne seront d’aucun secours…Ou alors, gare à l’effet  » boomerang »!

Vert désir.

l’Eccla (l’association Ecologie des Corbières, du Carcassonnais et du Littoral Audois )  fait pâle figure. Ses lumières ne sont pas parvenues jusqu’à l’hôtel du département, à Carcassonne, et le projet de plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés soumis à enquête publique depuis le 18décembre lui semble donc manquer de pimpant (voir l’Indépendant de ce jour.)

Maryse Arditti, son ancienne cheftaine, a pourtant ses entrées dans la capitale Cathare. Il est vrai qu’en ce moment les relations entre les Verts de la Région, au groupe desquels elle appartient, et ses alliés socialistes et communistes présentent les couleurs les plus vives de l’arc en ciel. Elles passent du rouge sang au vert de rage. Et réciproquement. C’est bien simple, leur président, G. Frèche, ne peut plus les voir en peinture après que Maryse ait eu le toupet d’exiger sa démission. Il trouvait, notre George régional, qu’il y avait un trop grand nombre de noirs chez les bleus.

Mais je m’égare! Revenons plutôt à nos ordures ménagères et retenons la lumineuse idée d’ECCLA qui, en application du vertueux, et révolutionnaire, principe, probablement établi par Monsieur de la Palisse, selon lequel "le déchet le moins cher et le plus facile à traiter est celui que l’on ne produit pas", propose d’établir une redevance "ordures ménagères" proportionnée à la quantité produite.

Une inspiration quasi divine. Et de surcroît créatrice d’emplois puisqu’il y faudra bien quelques milliers de personnes pour surveiller et peser chacune des poubelles sorties chaque soir par nos insatiables pourvoyeurs de décharges publiques. Sauf à régler une bonne fois pour toutes le problème en demandant à nos ouailles audoises de ne plus rien « bouffer ».

A bien y réfléchir, rôde dans l’inconscient de nos Verts un vrai désir d’éradication de cette malfaisante espèce, ce prédateur qu’est l’homo-consommaticus.Un gibier abondant en ces périodes de fêtes…

Triangle d’Oc…

Les idées cheminent. Et l’histoire fait le tri. Les bonnes finissent par triompher. Les mauvaises tombent dans l’oubli.

Je disais récemment à un de mes amis journaliste, qui me demandait de lui résumer mon analyse de la région, que deux lignes de fractures la «  structuraient ».

La première sépare la plaine et son littoral (qui concentre les ¾ de la population et de l’emploi) de l’arrière-pays. La seconde coupe le couloir urbain entre un Est (Sète Montpellier Nîmes) bien accroché au couloir rhodanien et un Ouest (Béziers Narbonne Perpignan) dont les taux de croissance démographique et de l’emploi ne rivalisent pas avec le premier ensemble oriental.

Et ses deux principes de division se croisent… au carrefour Narbonnais Biterrois !

Conclusion : on ne peut penser la région qu’à partir de cet épicentre là. Je l’ai appelé : Triangle d’Oc. Mais peu importe le nom…

Relevons, en tout cas, que les initiatives récentes de G. Frèche, sur l’axe Sète Nîmes, et de M.Moynier et J.P Alduy, sur l’axe Narbonne Perpignan s’appuient, consciemment ou pas, sur ce constat. Et elles vont dans le bon sens. Comment ne pas s’en réjouir !

Et dire qu’au lendemain des régionales, un vice-président du conseil régional « spécialiste de l’aménagement du territoire » interrogé sur leTriangle d’Oc répondait du haut de sa récente compétence « ce territoire n’est pas pertinent. »

Brisons un secret de polichinelle. Je connais bien E. Andrieu. Je connais bien aussi, depuis plus longtemps, G. Frèche. Et je constate que le second aura, par ses propositions et ses initiatives récentes, fait œuvre de pédagogue, sans le vouloir peut-être, pour le plus grand profit du Triangle d’Oc.

Certains peuvent s’en étonner,moi pas…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lettre à un journaliste éperdu

   

Monsieur

L’Humeur est très mauvaise conseillère. Vous en avez pourtant fait votre muse. Sous son ombrelle, et avec l’assurance  de celui qui ne peut-être contredit, vous  distribuez vos leçons à coups de procès d’intention et d’affirmations démagogiques. Votre dernière sortie à l’adresse de ceux ( j’en suis ) qui ont critiqué les élus de gauche et de droite ayant voté contre le projet d’une  agglo rassemblant La Narbonnaise et Corbières en Méditerranée (voir mon article « Du courage en politique » publié dans l’Indépendant du 11 août) en témoigne. Ils se contenteraient , dites vous, « d’affirmer doctement que seules  les collectivités de plus de 100 000 h s’en sortiront demain ». Je comprends mieux à présent pourquoi vous vouliez me parler, hier après midi. Votre papier me visait, entre autres… Je laisse donc à ceux qui m’ont lu sans de mesquines arrières pensées le soin d’apprécier votre grossière affirmation. Grossière affirmation, que vous agrémentez ensuite d’une petite perfidie afin d’ostraciser tout point de vue un tant soit peu distancié sur ce sujet. Je vous cite: « la plupart des intervenants, y compris ceux qui se parent des costumes du sage et de l’expert ne sont pas exempts d’arrière pensées politiciennes ». Écrivant cela pensiez-vous donc aux vôtres ? Vous concédez quand même que si on vous apportez la preuve que 1) la super agglo changerait la vie… et que 2) il y aurait du boulot pour tous…, vous en seriez le plus ardent promoteur. Et pourquoi pas en 3) la diminution du réchauffement climatique. Je dois vous avouer, avant de devoir heureusement vous quitter, que je reste admiratif de la façon avec laquelle vous exposez sans trembler de tels propos. La démagogie élevée à ce niveau relève en effet du grand art. L’apprend-on seulement dans les écoles de journalisme ?

Bien à vous.