Chronique de la région LRMP. Marre de ces irresponsables « vinasseries » audoises!

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Une centaine de  viticulteurs de l’Aude, rejoints par des Catalans au péage nord de l’A9 à Perpignan, sont partis, ce lundi matin, en caravane, pour se diriger vers « Le Boulou ». Pas en touristes, ni  pour y faire une cure de son eau, mais pour y vider, nous dit-on, les citernes de vins véhiculés par des camions espagnols. Il paraît qu’ils vivent mal leur concurrence. Immédiatement alerté, le sous-préfet de Céret, un homme bonasse et inquiet, les a rejoint aux pieds des gros culs hispaniques pour discuter de « prix à l’hecto ». Rien ne nous dit s’il avait fait suivre, ou pas, sa cantine roulante et son « matériel » de  pique-nique. Toujours la même pièce, et toujours la même pièce toujours aussi grotesque, insupportable et toujours jouée par la même troupe de viticulteurs audois, qui n’aime rien d’autre que perpétuer la « tradition » de la vidange violente et publique.  Et ce, sous le regard complaisant, pour ne pas dire compatissant, des pouvoirs publics et des politiques locaux. J’attends que l’un d’entre eux ose enfin dire, publiquement, que leurs pratiques déshonorent toute une profession, qu’elles ruinent ses efforts de promotion et de commercialisation de vins aujourd’hui reconnus partout dans le monde pour leurs qualités. Et avec eux toute une région et nombre de ses vignerons, et de leur travail. J’avoue que je commence en avoir un peu marre de ces irresponsables « vinasseries » audoises!


Illustration: photo Thierry  Grillet, dans l’Indépendant: (ici)

     

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Commentaires (1)

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    Santo

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    Joël Castany, président du groupe Vinadeis (ex Val d’Orbieu-Uccoar) auquel une des citernes était destinée : «Il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt. L’importation de vin espagnol est connue et actée. C’est une demande forte des distributeurs concernant les premiers prix. Et, ne l’oublions pas, c’est ce qui fait, depuis des décennies, l’essentiel du pichet parisien. Concernant Vinadeis, l’Espagne n’est pas une part stratégique de notre activité puisqu’elle est de 10 % environ. Mais, compte tenu de la faiblesse des productions et du manque de volumes en vins sans Indication géographique protégée (IGP), avec une même définition du produit, le vin espagnol est un article de l’offre européenne.» Absurdité d’une situation où l’on voit des coopérateurs vider des citernes achetées par leurs entreprises coopératives

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