Chronique de Narbonne et de la Région. Des moustiques et des hommes…
Le 23 juin , c’est un post de mon amie Marie qui m’a alerté. Des nuages de moustiques ont envahi son jardin dans lequel, ce soir là, elle dînait. L’horreur! D’attaques sournoises en piqués foudroyants, ces affreux cousins de leurs compères suceurs n’ont cessé de la harceler. Ne disposant ni d’un lance-flammes, ni d’une combinaison de plongée, encore moins d’une citerne remplie de citronnelle, et après que son fils ai tenté en ultime recours, aussi vain que désespéré, la raquette de tennis, Marie a fini par se barricader à l’intérieur de sa maison. Pour, hélas, entendre de sinistres gazouillis annonciateurs d’une nuit quasi blanche et de lendemains au derme marqué d’inesthétiques boursouflures rosâtres. Cette douloureuse soirée, Marie n’est pas la seule à l’avoir vécue. Il semblerait que le phénomène affecte toute la région, et son littoral plus sauvagement. Hier c’était Dominique, le patron d’un restaurant dont je tairai le nom pour ne pas lui nuire, qui me disait que ses clients n’en pouvaient plus de subir ces assauts d’insectes acharnés à leur pourrir la peau et le dîner. Certains mêmes, une tablée de Belges, en avaient avalé qui s’étaient noyés dans leurs books de bière. Son commerce menaçant de plier, il s’est vite renseigné auprès de l’Entente Interdépartementale de Démoustication (E.I.D), n’obtenant pour toute réponse qu’un vague engagement de sulfatage pour la mi-juillet. En attendant, ne reste plus à Marie pour tenter de se protéger de cette véritable peste, que l’on croyait définitivement éradiquée, qu’à investir dans l’achat de quelques ruches et une tenue d’apicultrice professionnelle. Et à Dominique de mettre son restaurant sous cloche. Plus sérieusement, cette affaire est loin d’être mineure. Je ne sais si les raisons invoquées par les responsables de cette situation sont d’ordre environnementale ou financière, si nos écolos entendent protéger cette espèce au détriment de la nôtre, mais ce dont je suis certain est que le retour de ce fléau estival menace tout simplement l’économie touristique de cette région. Et notre santé. Qui donc s’en préoccupe?
Mots-clefs : E.I.D, Moustiques
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Yannick Bénézech
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Un article « piquant », comme toujours.
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Bernard-Mery de Vargas
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https://www.youtube.com/watch?v=Xh_G6d3ESM8
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Jeld
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Les écolos interdisent les produits efficaces car, soi disant, trop « ‘efficaces » ! ?
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raynal
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Hier soi, j’ai arrosé mes tomates au milieu d ‘un nuage bourdonnant et vibrionnant….Ma dernière tomate arrosée j’ai littéralement couru pour echapper a une mort certaine , enseveli sous le nombre….Je pense aux campeurs qui aiment tant boire le petit jaune au bruit des cigales le soir….Si on ne fait rien ils vont partir sous d’autres cieux et on les comprendra….Il est temps que les pouvoirs publics fassent quelque chose, ça commence a ne plus être drole….Marie, je rentre de scandinavie et il n’y avait pas de moustiques, rien que des phoques et des saumons….Si ça continue, je repars…..
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Bernard-Méry de Vargas
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Signalé ici même depuis quelques jours aussi et avant hier directement à l’EID avec force détails… ce matin un véhicule de l’EID « sulfatait » mon chemin… espérons que leur produit dont les caractéristiques bio sont devenues inversement proportionnelles à son efficacité réduise l’invasion à défaut de l’éradiquer.
Hier soir j’arrosai mon potager en tenue d’apiculteur !!!
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Alphonse MARTINEZ
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Que de bons souvenirs ,ils sont revenus comme dans les années 50 quand les vendanges étaient une véritable partie de plaisir . Mais ça c’était avant ….
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