Chronique de Narbonne. Qui veut « couler » le restaurant « Le Pavillon » à la Nautique?
Je croyais les Tartarins de la Société Nautique Narbonnaise, mis à quai et au pas par Didier Mouly, et Robert Déjean son Président, enfin convaincus de ne plus agiter des eaux, que leur concessionnaire, voudrait semble-t-il plus calmes. Eh bien non! Les voilà maintenant partis pour une nouvelle bataille nauticarde: envoyer par le fond le restaurant « Le Pavillon ». Ce qui figurait, me dit-on, dans leur programme. Comme le championnat d’extrême glisse, que le maire de Narbonne s’est empressé de rétablir après qu’ils l’eurent dézingué à trois mois de son commencement. C’est ainsi que la nouvelle majorité de la SNN a condamné, par un « mur » de jardinières – décidément, on les aime les jardinières dans cette ville! -, sans demander d’autorisation à la Ville de Narbonne, l’accès au parking public de la concession.
Et ce au fallacieux prétexte qu’il devrait être réservé aux seuls sociétaires afin qu’ils puissent se garer devant leur bateaux. Les Narbonnais qui, comme moi, venaient se promener ou passer un moment dans ce merveilleux petit port, et, depuis peu, s’asseoir à la table du Pavillon devront donc se disputer la dizaine de places qui resteront publiques. Deuxième et sournoise manoeuvre, l’agrandissement du-dit parking sociétaire par la suppression du terrain de pétanque serait au programme. La conséquence en serait que les usagers de la terrasse du restaurant ne pourraient plus jouir de cette exceptionnelle vue sur le village de Bages, comme sur les barques colorées et les vieux gréements, qui font le charme et la fierté de ce site. Ce seraient des culs de véhicules en stationnement, qu’à leurs yeux ils pourraient admirer. J’avoue ne plus savoir quoi penser de cet équipage et de ses manoeuvres, que je n’ai déjà dit en d’autres occasions. Mais là, à ce stade, à ce niveau devrais-je plutôt dire, devant tant de mesquinerie et de ressentiment, de « petitesses » politiques, ne reste plus, pour sauver le minimum de dignité que l’on attend d’un gestionnaire d’équipement public, qu’à espérer un coup de semonce de Didier Mouly pour mettre fin à cette pitoyable croisade nauticarde…
Mots-clefs : Déjean, Le Pavillon, Mouly, Port la Nautique, SNN
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Felix Gambusia
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Bien des guerres picrocholines ont émaillé les relations Mairie-snn, mais c’étaient des guerres, des vraies,et entre Hubert et le père Dejean on faisait toujours la paix des braves parce que c’étaient de grands bonshommes. L’épisode des mobil-homes est resté gravé dans la mémoire des Nauticards (des vrais), ça s’est bien terminé, mais ça avait bien mal commencé quand le Maire avait déclaré que la Nautique était une réserve de sauvage (il n’avait pas tout à fait tort, certes!). Aujourd’hui les « fils de… » ne sont plus que des compères condamnés à faire corps pour conserver leur héritage. Ne nous leurons pas Didier et Robert n’ont pas l’envergure de leurs pères et risquent fort de se faire bouffer par les neonarbonnais venus apporter la civilisation aux bons sauvages. Le donjon devrait observer ce qui se passe sur la lagune. Des alliances contre nature pour prendre le pouvoir c’est efficace certes, mais ça finit toujours mal ,à moins d’être intelligent (ce qui ne semble pas être le cas).
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Joel Raimondi
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Du Narbo-narbonnais pur sucre (pas dans le vin mais dans le vain!) peu glorieux en 2015 ! lamantins lamentables ..pantins de pantalonnades ….Reste plus qu’a fermer la boutique d’atout bout d’chants!
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Robert duval
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C’est toujours dérangeant les gens qui empêchent le « système » de tourner en rond!
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