Clic Clac ! Le rameur : plan d’eau la Jonque (Gruissan)
Penché contre un grand fleuve, infiniment mes rames
M’arrachent à regret aux riants environs;
Âme aux pesantes mains, pleines des avirons,
Il faut que le ciel cède au glas des lentes lames
Le coeur dur, l’oeil distrait des beautés que je bats,
Laissant autour de moi mûrir des cercles d’onde,
Je veux à larges coups rompre l’illustre monde
De feuilles et de feu que je chante tout bas.
Extrait du poème de Paul Valéry : Le rameur.
Mots-clefs : Gruissan, La Jonque, Le rameur, Paul Valéry
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Elle
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C’est drôle, le poème illustre étrangement le personnage de la photo, sur son « paddle » et qu’est ce que ça veut dire paddle ? mystère, et qui oui ma foi, l’œil distrait des beautés que je bats, et le cœur dur mais tendre aussi, mais avide d’expériences à potentiel adrénalistique. Paul Valéry était il un visionnaire ? En tout cas, joli billet ! ça fait du bien.
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