Élection d’Alain Perea à l’Assemblée Nationale et ses conséquences au Grand Narbonne, et ailleurs !
Alain Perea, élu député, libère donc ses mandats de maire de Villedaigne et de Vice-Président du Grand Narbonne. Question ! quelle sera la proposition que présentera Jacques Bascou au conseil communautaire, à la rentrée de septembre, pour le remplacer dans ses attributions.Ce qui ne fait aucun doute est que la redistribution des délégations que la démission d’Alain Perea (application de la loi sur le cumul des mandats) entraîne, ne peut bénéficier qu’aux élus communautaires de gauche, de droite (le groupe de Michel Py,le maire LR de leucate) et non-inscrits qui votent régulièrement le budget du Grand Narbonne (ou qui se déclareraient prêts à le faire (je pense notamment, pour ce dernier cas de figure, aux maires de Fleury d’Aude ou de Roquefort…) Deuxième considération à prendre en compte, Monsieur Bascou, n’est plus membre du PS (il en a démissionné récemment !) et sa majorité politique et de gestion n’est pas organiquement, si je puis dire, ancrée à gauche. Sans les voix des amis de son Vice-Président Henri Martin et celles du maire LR de Leucate Michel Py, le vote du budget et la gestion du Grand Narbonne seraient en effet largement compromis. La logique politique ouverte par cette opportunité consécutive au départ d’Alain Perea devrait donc amener Jacques Bascou à élargir son exécutif en y intégrant Michel Py – à la condition que ce dernier l’accepte, évidemment ! Ce qui créerait une situation assez baroque, à droite et chez les LR de la Narbonnaise (On imagine d’ici la tête des élus LR de la Ville de Narbonne, aujourd’hui sous la houlette idéologique et politique de Didier Mouly et dans une posture d’opposition frontale au Président du Grand Narbonne.) Je rappelle aussi, au passage, que le maire PS de Ventenac s’était engagé publiquement, lors des dernières élections cantonales a quitter sa délégation, ce qu’il n’a pas encore fait d’ailleurs. Un minimum de loyauté envers ses électeurs devrait donc, si Jacques Bascou la lui rappelait, ouvrir d’autres possibilités à ce dernier. Bref ! En septembre, la Narbonnaise pourrait présenter un nouveau visage politique et bouleverser les jeux d’alliances partisanes. La défaite de la candidate du PS aux législatives et l’élection d’un député de LREM, dans un contexte d’affaiblissement structurel des « vieux partis », n’a pas fini de produire ici aussi ses effets. Avec dans la ligne de mire de tous, les échéances électorales futures : européennes et municipales…
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