Grand Narbonne ! il ne faut pas « hystériser » les enjeux …
Qui me remet en mémoire ce que j’écrivais le 1 avril :
» Quoiqu’il en soit du résultat final, ce que je sais, c’est que le Grand Narbonne ne peut fonctionner que sur la base d’un consensus politique et territorial. Depuis sa naissance et la Présidence de Michel Moynier jusqu’à celle de Jacques Bascou, toutes les grandes décisions ont été prises à l’unanimité … Il ne peut pas en être autrement pour l’avenir de ce grand territoire et de ses diverses composantes, quel qu’en soit le » patron » . L’idéal serait que ce compromis soit accepté et assumé au moment du vote sur la présidence et son exécutif… » Tiens, pourquoi pas autour d’une majorité J.Bascou, puisqu’il sera Président ( mon billet d’hier ! ) une Vice Présidence pour Narbonne et son maire pour un contrat de programme et de …gestion ?
Et qu’il me semble bon de rappeler ici afin d’éviter d’hystériser un débat et des enjeux qui ne peuvent ni ne doivent l’être . La dernière phrase de D.Mouly et le ton de son entretien , de ce point de vue, sont à mettre à son crédit …
Cela dit, et pour faire droit à la vérité, je rappelle aussi, que , contrairement à ce qui est avancé dans cet entretien , le même Michel Moynier, premier président de l’agglomération, n’a jamais pratiqué la politique de l’isolement de la ville centre. Mieux, il a fallu qu’il impose à ses propres troupes imprégnées d’un » moulysme » historique une ouverture qui n’était pas dans leurs » gènes politiques » . j’en sais quelque chose ! Faut-il donc rafraîchir les esprits : le premier vice président de la communauté d’agglomération était le maire de Coursan, communiste ; et ne ferai pas, pour compléter l’exécutif de l’époque, la liste des autres vices présidences socialistes … J’indiquerai aussi, pour preuve de l’ouverture réalisée à l’époque, la présidence du SCOT laissée à l’ancien maire socialiste de Montredon … Ce procès fait à Moynier en isolement de la ville centre, me semble donc non seulement infondé mais surtout inopportun et à tout le moins fort inélégant…
Mots-clefs : Bascou, Chronique narbonnaise, Grand Narbonne, SCOT
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